Chronique d'Hélios d'Alexandrie : Les coptes d'Égypte et
le phénomène Zakaria Botros
Dans sa chronique d'aujourd'hui, Hélios nous présente le père Zakaria Botros,
un prête copte à la retraite qui fait un malheur dans le monde musulman. C'est le phénomène de la contre-attaque chrétienne dont se charge un groupe de musulmans convertis au christianisme avec
le père Botros à leur tête. Il s'agit ni plus ni moins que d'un travail de déconstruction méthodique de l'islam. L'émission de télévision hebdomadaire du père Botros est regardée par plus de
soixante millions de musulmans à travers le monde, Arabie Saoudite comprise.
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Les coptes d’Égypte et le phénomène Zakaria
Botros
L’Égypte, terre des pharaons et berceau de la chrétienté, traverse des moments difficiles.
Retrouvera-t-elle un jour sa nature profonde et son âme ? Pourra-t-elle désensabler son génie et rejoindre la Civilisation qu’elle a si fortement marquée dans l’antiquité ? Les observateurs
pessimistes pensent que non et ils n’ont peut-être pas tout à fait tort, mais les coptes d’Égypte qui luttent pour leur survie ne peuvent se permettre un tel pessimisme. Ils sont beaucoup trop
égyptiens et trop chrétiens pour abandonner toute espérance, après tout n’ont-ils pas au cours de leur longue histoire traversé des épreuves plus longues et plus cruelles ? Cette chronique se
propose de mettre en relief les efforts que déploie Zakaria Botros, prêtre copte, pour ébranler les assises idéologiques du fanatisme islamique et aider les chrétiens d’Égypte, et par extension
tous les chrétiens du Moyen-Orient, dans leur lutte pour la survie.
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Le Père Zakaria Botros (Zacharie Pierre) est probablement l’islamologue le plus célèbre du
Moyen-Orient, son programme hebdomadaire le "dialogue de la vérité" sur la chaîne satellitaire "Al Hayatt" (la vie) est suivi religieusement par 60 millions de musulmans.
D’aucuns lui ont accolé l’étiquette de télévangéliste, d’autres de propagandiste anti-islamique ; certains théoriciens du complot l’accusent d’être un agent du sionisme mondial, d’autres
affirment qu’il est à la solde de la CIA, cependant nul ne se risque à engager avec lui un débat de fond et encore moins à le contredire. C'est que le Père Zakaria est un érudit de l’islam, ses
connaissances sont encyclopédiques et il est bien servi par sa mémoire prodigieuse et sa parfaite maîtrise de la langue arabe.
Al Qaeda a mis sa tête à prix pour 60 millions de dollars, les émirs
saoudiens qui financent la nébuleuse djihadiste seraient même disposés à payer davantage.
Al Qaeda a mis sa tête à prix pour 60 millions de dollars, les émirs saoudiens qui financent
la nébuleuse djihadiste seraient même disposés à payer davantage. Il faut les comprendre, ils ont dépensé des dizaines de milliards de pétrodollars pour islamiser le monde et voilà qu’un simple
prêtre copte est parvenu du haut de sa chaire télévisuelle à inoculer le virus du doute dans l’esprit des musulmans du Moyen-Orient ! Le mot doute n’est cependant pas assez fort pour traduire la
vague silencieuse de désaffection qui frappe l’islam dans les pays arabes.
Pourtant, il n’y a jamais eu autant de femmes voilées dans les rues, ni autant de
haut-parleurs déversant à plein décibels, jour et nuit, un flot ininterrompu de versets coraniques, au point que la parole d’Allah est devenue la source principale de pollution sonore et la cause
numéro un des troubles du sommeil dont souffrent les habitants. La marche triomphante de l’islam semble à première vue irrésistible dans ce coin du monde où la forme et le fond, l’apparence et la
substance se confondent.
Mais les apparences peuvent être trompeuses, les djihadistes et les émirs saoudiens l’ont
appris à leurs dépens. Ils n’ont pas beaucoup de raisons de se réjouir car le retour sur leur investissement est maigre pour ne pas dire nul ou négatif ; mais pour eux le plus dur à admettre
c’est qu’ils n’ont qu’eux-mêmes à blâmer. En islamisant à outrance les gens ils ont éveillé leur curiosité pour tout ce qui touche à l’islam ; et comme il arrive habituellement quand on crée un
besoin et qu’on est peu désireux de le satisfaire, la loi des conséquences imprévues s’arrange pour que le vide dont la nature a horreur soit comblé.
Et ce vide, ce besoin d’en savoir plus, ce désir de comprendre, les savants musulmans n’en
ont cure. La science religieuse est réservée à l’élite dont ils font partie ; il est certes déconseillé que le peuple soit instruit, il lui suffit de connaître ses obligations religieuses. Les
savants sont là pour énoncer ce qui est hallal (licite) et ce qui est haram (défendu), ce qui est recommandé et ce qui est déconseillé mais rien de plus. De
leur côté les imams autoproclamés, grands pourvoyeurs de fatwas et de prêches incendiaires, ne font pas mieux et pour cause, ils sont eux-mêmes aussi ignorants que leur public. Il s’ensuit que
les gens sont très peu au courant des faits de leur religion et ce n’est certes pas en écoutant le coran à la radio ou en le lisant qu’ils apprendront quelque chose, la parole d’Allah étant au
mieux énigmatique et au pire totalement incompréhensible.
L’idée étant que, plus les musulmans seront informés sur leur
religion, moins ils seront portés à y croire et à souscrire au suprématisme islamique et au djihad.
Entre en scène le Père Zakaria Botros, prêtre copte qui s’est astreint à l’étude approfondie
des textes fondamentaux de l’islam et des écrits des savants musulmans. Son but : en savoir autant que possible sur l’islam pour pouvoir l’enseigner aux musulmans comme aux chrétiens, et pour en
faire l’exégèse en toute objectivité. L’action du Père Zakaria vise à combler un besoin profond chez tous ses auditeurs, celui d’en savoir davantage sur l’islam, son contexte historique, les
origines du coran et ses différentes sources, les faits et gestes de Mahomet et de ses compagnons, les origines de certaines croyances, la doctrine du djihad, l’au-delà musulman, le statut des
femmes dans l’islam etc. L’idée étant que, plus les musulmans seront informés sur leur religion, moins ils seront portés à y croire et à souscrire au suprématisme islamique et au djihad.
Le parcours du Père Zakaria est pour le moins atypique. En 1947, alors qu’il était
adolescent, son frère aîné a été assassiné par les frères musulmans. Son crime : avoir prêché la religion chrétienne en public. Il a été rituellement égorgé et on lui a coupé la langue pour
dissuader tous ceux qui seraient tentés de prêcher la bonne parole. Le jeune Zakaria a hérité des livres annotés de son frère martyrisé, la lecture desquels l’a conforté dans son désir de devenir
prêtre dans cette Égypte où les coptes constituent la plus importante minorité chrétienne du Moyen-Orient.
Il fut ordonné prêtre et eu à sa charge une paroisse mais ne put s’empêcher de suivre le
même chemin que son frère aîné : il s’engagea dans l’apostolat et amena nombre de musulmans à se convertir au christianisme. Il finit par attirer l’attention des autorités religieuses musulmanes
qui l’accusèrent de prosélytisme. Convaincre un musulman de changer de religion est illégal en Égypte, mais pour des raisons évidentes le gouvernement évite de traîner les missionnaires et les
prosélytes devant les tribunaux afin de ne pas ternir son image sur le plan international. L’affaire a donc été confiée à la police secrète et la besogne se fit discrètement sans accusation ni
procès. Le père Zakaria s’est retrouvé en prison pour plusieurs mois, il ne fut libéré que pour quitter le pays dans un exil semi-volontaire qui l’a conduit en Australie où il reçut la charge
d’une communauté d’immigrés coptes.
Sa forte personnalité, ses convictions, l’idée qu’il se faisait de sa mission et son
indépendance d’esprit l’ont amené bien souvent à prendre des orientations contraires à la politique d’apaisement de l’Église copte dont le haut clergé se trouve, en partie du moins, dans la
manche du gouvernement égyptien. Les coups d’éclat dont il se rendait responsable embarrassaient ses supérieurs hiérarchiques, et ce ne fut pas sans un soupir de soulagement qu’ils le virent
quitter l’Égypte pour l’Australie.
Il prit sa retraite comme curé de paroisse, et se consacra désormais à sa mission, celle
d’expliquer l’islam aux musulmans. Son coup de maître fut de s’entourer d’ex-musulmans femmes et hommes convertis au christianisme, bien renseignés sur l’islam et engagés dans la propagation de
la foi chrétienne. Pour des raisons de sécurité nul ne sait dans quel pays sont produites les émissions de la chaîne satellitaire "Al Hayatt" qu’animent le père Zakaria et son équipe. Cette
chaîne en langue arabe est captée partout mais c’est au Moyen-Orient qu’elle rejoint l’essentiel de son auditoire. Récemment, une programmation en langue perse a été inaugurée à destination de
l’Iran.
Les chaînes par satellite ne peuvent être brouillées, c’est ce qui a amené le régime
islamiste de Téhéran à confisquer les antennes paraboliques afin de garder le contrôle absolu sur l’information. Cependant dans les pays arabes une telle confiscation ne peut être mise à
exécution et elle serait d’ailleurs inutile puisque les émissions sont également disponibles sur internet. On imagine la frustration et même la rage des wahhabites saoudiens et des ulémas d’Al
Azhar, leurs fatwas demeurées sans effet alors que des millions de musulmans, accrochés à leurs téléviseurs, absorbent les connaissances qu’on leur a longtemps cachées.
...l’impact de la conquête et de la domination islamique sur l’Égypte
interpelle tous ceux qui devront un jour cohabiter avec l’islam et qui par conséquent se doivent d’anticiper les difficultés qu’ils ne manqueront pas de rencontrer.
À cette étape de la chronique, je me permets d’ouvrir une parenthèse. Pour comprendre les
motivations du père Zakaria et l’action qu’il a décidé de mener, il importe de connaître l’histoire des chrétiens d’Égypte. Cette histoire, du moins à ses débuts, doit être considérée comme
commune à tous les chrétiens. La contribution de l’Égypte au christianisme est majeure, non seulement sur le plan doctrinal mais également pour tout ce qui a trait aux institutions religieuses.
Mais l’intérêt de l’histoire ne s’arrête pas là, l’impact de la conquête et de la domination islamique sur l’Égypte interpelle tous ceux qui devront un jour cohabiter avec l’islam et qui par
conséquent se doivent d’anticiper les difficultés qu’ils ne manqueront pas de rencontrer.
On voit émerger régulièrement au cours de l’histoire des personnalités fortes dont
l’influence amène des changements majeurs ou précipite le cours des évènements, le Pape Jean-Paul II en est un exemple. Certains peuples semblent voués à une domination perpétuelle : en minorité
dans leur propre pays, freinés dans leur élan ou persécutés, ils peinent à se dégager de l’oppression jusqu’au moment où un élément nouveau ou inattendu leur ouvre la voie de l’émancipation. Les
coptes possèdent toutes les caractéristiques d’un peuple, ils ont même fondé une civilisation, hélas méconnue, mais qui fait néanmoins partie du patrimoine de l’humanité. Ils ont réussi à
survivre malgré quatorze siècles d’oppression islamique. La révolution dans les communications - internet et télévision par satellite - leur donne enfin l’occasion de créer des ponts virtuels
entre eux et le reste du monde. Ils peuvent désormais, sans être noyés dans le sang, brandir la vérité comme une arme et parler vrai à leur oppresseur. Sans l’avoir cherché, ils trouvent dans le
Père Zakaria un porte-parole et surtout un porte-étendard.
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La conquête musulmane au septième siècle a inauguré une seconde ère
d’oppression, de haine et de persécutions qui n’a jamais pris fin.
Les coptes ont quelques raisons d’être fiers, ils descendent en droite ligne des anciens
égyptiens et se considèrent par conséquent comme les héritiers légitimes de la civilisation de l’Égypte pharaonique. Évangélisés dès le premier siècle, ils tirent également fierté de la place de
premier plan qu’occupe leur patrie dans l’histoire du christianisme : la fuite en Égypte de la Sainte Famille peu après la naissance de Jésus ; l’évangélisation de l’Égypte par Saint Marc, auteur
du second évangile, disciple de Jésus et compagnon de Saint-Pierre ; le rôle central qu’a joué l’école théologique d’Alexandrie dans l’élaboration de la doctrine chrétienne ; les Pères de
l’Église Clément d’Alexandrie, Origène et Saint Cyrille ; les débuts du monachisme avec Saint Antoine et Saint Macaire ; et plus encore, la grande persécution qui, au début du quatrième siècle, a
frappé les chrétiens d’Égypte sous le règne de Dioclétien, inaugurant à la fois l’ère des martyrs et le calendrier copte. L’histoire des chrétiens égyptiens est à la fois riche et tragique ; pour
eux, le triomphe du christianisme a été de courte durée. La conquête musulmane au septième siècle a inauguré une seconde ère d’oppression, de haine et de persécutions qui n’a jamais pris
fin.
Les coptes ont fondé une civilisation dont on parle peu. Elle a brillé de tous ses feux
après la victoire du christianisme au quatrième siècle : civilisation chrétienne pour l’essentiel, elle s’est édifiée sur les vestiges des civilisations pharaonique et gréco-romaine, et elle a
survécu sous la domination mahométane tant que les coptes ont été majoritaires. La langue copte a été longtemps parlée et écrite et n’a cessé d’être en usage qu’au vingtième siècle. Elle survit
toutefois dans la liturgie, un peu comme le latin d’église, et les tentatives de la faire revivre se heurtent à l’opposition violente du gouvernement égyptien. L’art et l’architecture coptes sont
conformes à la simplicité du message évangélique ; ils représentent essentiellement des thèmes tirés du livre saint, ce qui n’exclut pas la beauté formelle ni quelque fois la surcharge
décorative. La musique copte a survécu dans la liturgie, mais ce sont surtout les tissus coptes et même l’ébénisterie qui retiennent l’attention ; ils détiennent une place plus qu’honorable dans
les musées et dans les grandes collections privées.
L’islam des origines ne pouvait se réclamer d’aucune tradition artistique, il n’a pu faire
mieux que reproduire les modèles existants dans les pays conquis, l’art copte a donc été asservi au nouveau conquérant. Les mosquées les plus anciennes d’Égypte contiennent des éléments
architecturaux tirés de monuments plus anciens, leur décoration a également fait appel au savoir faire des artistes coptes. Un grand nombre d’objets d’art "islamiques" exhibés dans les musées ont
été créés par des coptes.
Leur statut était équivalent à celui des juifs : ils ont dû faire
allégeance, accepter l’infériorité et servir leur oppresseur, ils ont payé la rançon annuelle, la fameuse jiziah, tout en subissant l’humiliation publique tel que prescrit par le
coran.
Quatorze siècles de tyrannie islamique ont laissé des traces indélébiles mais n’ont pas
entamé la foi des opprimés ; pour survivre, ils se sont accrochés à l'Église, la seule institution ayant droit de cité. Leur statut était équivalent à celui des juifs : ils ont dû faire
allégeance, accepter l’infériorité et servir leur oppresseur, ils ont payé la rançon annuelle, la fameuse jiziah, tout en subissant l’humiliation publique tel que prescrit par le coran.
Quatorze siècles de persécution ont façonné l’âme copte, mais il est utile de souligner que
leur foi chrétienne les a empêchés de tomber dans le cercle vicieux de la haine. Désireux d’améliorer leur condition, ils se sont montrés studieux, travailleurs et habiles, cherchant à se rendre
indispensables faute de pouvoir prétendre à l’égalité. Leur loyauté et leur pacifisme leur ont permis de jouir de quelques périodes de paix relative dans ce vaste empire musulman du
moyen-âge où l’Égypte a connu une certaine prospérité.
Pour les chrétiens d’Égypte, l’islam c’est la doctrine qui fait de
leurs compatriotes musulmans des persécuteurs ; la vague islamiste qui inonde le pays a exacerbé la haine et justifié les violences antichrétiennes.
Pour les chrétiens d’Égypte, l’islam c’est la doctrine qui fait de leurs compatriotes
musulmans des persécuteurs ; la vague islamiste qui inonde le pays a exacerbé la haine et justifié les violences antichrétiennes. Pour l’islamiste, le chrétien est une sorte de rebelle qui
s’obstine dans l’erreur, cette obstination est vue comme une provocation légitimant, du point de vue religieux, le djihad, soit la guerre sainte. Les prières du vendredi se terminent
régulièrement par une formule de malédiction lancée de tous les haut-parleurs contre les juifs et les chrétiens, les premiers ayant encouru la colère d’Allah et les seconds étant des dévoyés
comme il est bien spécifié dans la Fatiha, la sourate liminaire du coran. Plus rarement les traite-t-on de singes et de porcs.
Pour le gouvernement c’est bien entendu le déni total, le sort des
coptes ne l’intéresse pas.
Mais les musulmans d’Égypte, comme d’ailleurs leurs coreligionnaires un peu partout, ont
l’épiderme sensible et sont prompts à s’offenser de la moindre peccadille. Il suffit que les coptes dénoncent en termes prudents les vexations et les violences dont ils sont l’objet pour que les
défenseurs indignés de l’islam s’élèvent contre ceux qui cherchent à diffamer la religion de paix et de tolérance. La rengaine est connue, les responsables des violences n’ont rien à voir avec
l’islam, ils ont été poussés à bout et n’ont fait que répondre aux provocations. Pour le gouvernement c’est bien entendu le déni total, le sort des coptes ne l’intéresse pas.
L’Église copte a pris le pli de tendre l’autre joue à chaque incident violent. Sa réaction
scrutée à la loupe par les autorités et par les islamistes se doit d’être mesurée pour ne pas être interprétée comme une escalade au conflit. Avant même que les victimes chrétiennes ne soient
mises en terre, l’état met en scène la réconciliation générale où mufti et patriarche se serrent la main devant les caméras, un communiqué commun faisant appel à l’unité des égyptiens de toutes
les confessions est publié, tout rentre dans l’ordre. Cependant les émeutiers musulmans et leurs instigateurs ne sont jamais arrêtés, la police présente en force durant les massacres se contente
de regarder ou porte assistance aux agresseurs, elle n’intervient qu’à la toute fin, non pour porter secours aux victimes, mais pour arrêter les quelques chrétiens qui peuvent encore se traîner
malgré leurs blessures.
...comment expliquer à un public occidental qu’on veut tenir
désinformé, que réparer la porte d’une église en Égypte transgresse un interdit qui remonte au temps des premiers califes et qu’un tel geste est suffisant pour déclencher une émeute et justifier
un massacre ?
Les agences de presse étrangères ne se donnent pas la peine d’enquêter sur les incidents
violents, le voudraient-elles qu’elles susciteraient immédiatement l’opposition feutrée mais efficace du gouvernement, plus préoccupé de son image sur la scène internationale que de paix
intérieure. Les journalistes occidentaux sont d’ailleurs peu objectifs : de gauche pour la plupart, ils donnent des évènements une image conforme à la vulgate gauchiste et tiers-mondiste
ingurgitée à l’université. Leurs reportages jamais publiés en première ou diffusés aux heures de grande écoute, font habituellement état d’accrochages violents entre chrétiens et musulmans comme
s’il s’agissait de bandes armées rivales. Le bilan des victimes ne fait aucune mention de leur appartenance confessionnelle, et on s’abstiendra de parler de tuerie ou de pogrome. Les causes des
incidents seront occultées, rien ne sera dit au sujet de cette chapelle que les coptes ont tenté de réparer ou de repeindre ou de ce mur de briques que des moines ont entrepris de bâtir autour de
leur monastère pour se protéger des brigands. En effet, comment expliquer à un public occidental qu’on veut tenir désinformé, que réparer la porte d’une église en Égypte transgresse un interdit
qui remonte au temps des premiers califes et qu’un tel geste est suffisant pour déclencher une émeute et justifier un massacre ?
Peu de journalistes occidentaux se donnent la peine d’informer leurs lecteurs de la pratique
courante qui consiste à kidnapper des jeunes filles chrétiennes avec la complicité de la police. Violées et par la suite mariées de force, elles sont tenues éloignées de leur famille. Toutes les
démarches entreprises par les proches pour les libérer se heurtent à l’opposition violente des groupes islamistes ; les services de sécurité ferment les yeux ou entreprennent des simulacres
d’enquête, généralement la même réponse est donnée : les filles enlevées se sont mariées de plein gré à leurs ravisseurs et ne désirent plus revoir leurs parents.
...le coran et les enseignements de Mahomet accordent aux croyants qui
pratiquent le djihad dans la voie d’Allah le droit de s’approprier les biens des infidèles et de capturer leurs femmes et leurs enfants.
Le rapt des jeunes filles est dans les faits ouvertement revendiqué par les islamistes comme
un droit. En effet, le coran et les enseignements de Mahomet accordent aux croyants qui pratiquent le djihad dans la voie d’Allah le droit de s’approprier les biens des infidèles et de capturer
leurs femmes et leurs enfants. C’est de cette façon que les conquérants musulmans se sont constitués des harems et qu’ils se sont enrichis en vendant comme esclaves les captifs tombés entre leurs
mains. Les coptes contemporains se trouvent donc à revivre, quatorze siècles plus tard, les heures sombres de la conquête islamique.
L’infiltration islamiste dans les écoles, les universités, les
hôpitaux et les syndicats professionnels est telle qu’il est pratiquement impossible pour un copte d’accéder à un poste de responsabilité.
Mais ces crimes ne constituent que la pointe visible de l’iceberg. Sous la surface, la
persécution imprègne le quotidien des coptes et fait désormais partie de la normalité. La discrimination est enchâssée dans la constitution, la religion officielle du pays est l’islam sans la
moindre référence aux racines chrétiennes de l’Égypte malgré la présence d’une communauté copte riche de plus de dix millions d’âmes. Le chef de l’état doit obligatoirement être musulman et la
charia est la source du droit. Concrètement, tous les portefeuilles ministériels ou presque sont détenus par des musulmans. Les élections étant truquées, les dix millions de coptes ne peuvent
compter que sur une seule députée, encore a-t-il fallu qu’elle soit nommée par le président afin de sauver les apparences. Les règles administratives sont régulièrement modifiées pour bloquer les
candidatures coptes aux postes importants de la fonction publique, de la police, de l’armée et des agences gouvernementales. L’infiltration islamiste dans les écoles, les universités, les
hôpitaux et les syndicats professionnels est telle qu’il est pratiquement impossible pour un copte d’accéder à un poste de responsabilité.
On est toujours l’enfant ou l’héritier de l’histoire, celle de son peuple ou de son pays. Le
Père Zakaria, dès qu’il en a pris conscience, a décidé d’assumer pleinement cet héritage douloureux, animé, non par l’idée de vengeance, mais de la volonté de trouver un sens à quatorze siècles
d’épreuves. La civilisation pharaonique dont il est également l’héritier lui a fourni un modèle et transmis le désir de créer une œuvre à l’épreuve du temps. Elle est actuellement en voie de
réalisation, une étape importante a déjà été franchie, celle de la libération de la parole contre laquelle la terreur islamiste est impuissante.
Le père Zakaria a défini clairement son approche : depuis plus de sept
ans, il s’emploie à retirer un par un les voiles qui recouvrent les visages hideux de l’islam et de son prophète.
Le père Zakaria a défini clairement son approche : depuis plus de sept ans, il s’emploie à
retirer un par un les voiles qui recouvrent les visages hideux de l’islam et de son prophète. Chaque émission qu’il anime revêt pour les chrétiens d’Égypte et des pays arabes une signification
particulière. Ils ont le sentiment que la peur n’a plus d’emprise sur eux, que symboliquement, ils se libèrent de la tyrannie et de l’humiliation. Pour les soixante millions de musulmans qui
suivent régulièrement ses émissions. c’est l’étonnement et bien souvent la consternation face à la vérité, pour d’autres c’est le déni mais pour un grand nombre de téléspectateurs, c’est la
désillusion et la remise en question de leur appartenance religieuse. Le Père Zakaria a placé le ver dans le fruit, celui-ci devra conserver son apparence extérieure pour encore un long moment
avant que les signes de décomposition n’apparaissent à la surface. Le mur fait d’ignorance, d’oppression et de terreur se lézarde et cessera bientôt de protéger l’islam.
Comment dire la vérité sur l’islam à des
musulmans tout en leur témoignant du respect ? Comment le faire dans une émission qui se veut accessible à tous les gens parlant arabe ? Par quel moyen attirer les savants musulmans dans le débat
et les obliger à reconnaître les faits publiquement ? Ces questions nul ne les a soulevées avant le Père Zakaria ; c’est que l’islam et le prophète de l’islam doivent rester hors d’atteinte, ils
sont en quelque sorte radioactifs, le bouclier de plomb du tabou les protège de la critique, en parler autrement qu’en termes élogieux peut être fatal. Pour les érudits et les chercheurs, l’étude
de l’islam est permise à condition de ne pas remuer les nombreux squelettes qui dorment dans ses placards.
« Ô les croyants ne posez pas de questions sur des choses révélées par
le coran la connaissance desquelles causera du tort (à votre foi) » (coran, sourate de la table, verset 101)
« Ô les croyants ne posez pas de questions sur des choses révélées par le
coran la connaissance desquelles causera du tort (à votre foi) » (coran, sourate de la table, verset 101). Allah met
en garde les musulmans contre la soif de connaître et bien entendu contre le doute ; en savoir trop est dommageable pour la foi. L’interdiction de penser et d’enquêter dans le champ de la
révélation est totale, par conséquent le débat ne peut avoir pour objet que le sens ou l’explication de la révélation et non son bien-fondé. L’enfermement des esprits dans une prison mentale a
assuré à l’islam des siècles de domination tranquille à l’abri des remises en question, mais il a conduit également à une ossification de la pensée et au sous-développement. Cet interdit le Père
Zakaria l’a mis en pièces ; aux dires de certains, il fait exploser une bombe à chacune de ses émissions hebdomadaires ; d’autres parlent plutôt de séisme ; tous s’accordent sur le fait que
l’islam apparaît démuni et fragile sous les projecteurs.
Il est difficile de résumer les conférences télévisées hebdomadaires que la chaîne
satellitaireEl Hayatt met à la disposition des téléspectateurs parlant arabe à travers le monde. On compte plus de trois cents conférences ; tous les sujets concernant l’islam et le
christianisme sont abordés incluant ceux où une comparaison entre ces deux religions s’impose, le but n’étant pas de démontrer la supériorité du christianisme mais son approche centrée sur la
relation intime entre le croyant et Dieu et la place de l’amour divin et de la grâce divine dans le salut personnel. L’analyse critique de l’islam s’accompagne naturellement de l’apologie du
christianisme et dans les deux cas, des arguments sont soumis à l’appréciation des téléspectateurs.
La recette du Père Zakaria est simple et se résume en quelques points essentiels : respecter
l’intelligence des gens, présenter objectivement les faits, les laisser parler d’eux-mêmes, s’astreindre à une démarche rigoureuse dans la collecte des indices et l’établissement de la preuve.
Avant d’émettre ses commentaires, il prend soin de citer les écrits des savants musulmans les plus respectés sur le sujet de l’émission et, s’adressant aux ulémas d’Al Azhar et d’ailleurs, il les
invite à enrichir de leurs connaissances le débat.
Mais il fait également appel au jugement de ses auditeurs pour
soulever le doute sur le caractère révélé du coran, lequel est réputé être la parole incréée d’Allah, existante de toute éternité et gravée en toutes lettres sur des tables
éternelles.
Mais il fait également appel au jugement de ses auditeurs pour soulever le doute sur le
caractère révélé du coran, lequel est réputé être la parole incréée d’Allah, existante de toute éternité et gravée en toutes lettres sur des tables éternelles. Si tel est le cas, d’où vient que
les versets tardifs abrogent les versets antérieurs? La doctrine de l’abrogation énoncée clairement dans le coran affirme qu’Allah abroge des versets en révélant d’autres versets meilleurs ou
semblables, et plus loin en réponse aux moqueries des sceptiques, Allah déclare savoir ce qu’il fait ! Or, comment concilier le caractère éternel du coran et l’omniscience d’Allah avec la
nécessité de modifier la révélation selon les circonstances ?
Incohérences
L’incohérence d’Allah, suffisante en elle-même pour discréditer le coran, n’est toutefois
pas le seul défaut de la cuirasse. Les fables et les légendes dont il est rempli minent davantage sa crédibilité ; préexistantes à l’islam, elles ont été insérées presque sans modification dans
les différentes sourates coraniques.
Une de ces légendes populaires est tirée du roman d’Alexandre le Grand surnommé par les
arabes Zoul Karnein du fait qu’il portait sur son casque les deux cornes de bélier du dieu Amon ; il est décrit comme un musulman fervent ! Parti à la recherche du lieu où le soleil se couche, il
l’a trouvé baignant dans une mare boueuse ! Une autre histoire tirée du Talmud concerne le roi Salomon qui parle le langage des oiseaux. Il se sert d’un volatile huppé comme messager pour
attirer à lui la reine de Saba, cette dernière pénétrant dans le palais du roi, hésite devant un plancher de cristal qu’elle prend pour un bassin rempli d’eau. Retroussant sa robe avant
d’avancer, elle découvre au roi ses jambes poilues ! Un autre conte, copié également du Talmud, fait état du meurtre d’Abel par Caïn ; ce dernier ne sachant que faire du cadavre de son frère
aperçoit un corbeau qui enterre la carcasse d’un autre corbeau, il se décide alors à suivre son exemple !
Le Père Zakaria ne se contente pas de relever l’absurdité de ces histoires, il en révèle
aussi les sources, les compare au texte coranique et plutôt que de parler d’emprunt il affirme, preuve à l’appui, qu’il s’agit de plagiats.
Erreurs
Allah se mérite également une mauvaise note à cause des erreurs historiques qu’on trouve
dans le coran. Haman y est décrit comme ministre de Pharaon au temps de Moïse alors qu’il était le ministre du roi perse Assuérus plusieurs siècles plus tard. Marie mère de Jésus est appelée sœur
de Moïse et d’Aaron bien que douze siècles les séparent. Alexandre le grand aurait été contemporain d’Abraham et serait mort très vieux ; or deux mille ans environ séparent les deux personnages
et Alexandre n’a vécu que trente-quatre ans !
D’autres erreurs sont aussi mises en évidence dont les plus gênantes sont de nature
grammaticale. Allah accorde mal les verbes et fait usage de mots incompréhensibles dont le sens ne peut être retracé ni dans la langue arabe ni dans d’autres langues contemporaines tel que
l’araméen, le syriaque et le perse.
Allah le créateur et l’omniscient est mauvais astronome comme on l’a vu plus haut au sujet
du lieu où se couche le soleil ; plus de huit cents ans après qu’Ératosthène ait mesuré la circonférence terrestre, il affirme que la terre est plate et qu’elle est soutenue par sept colonnes ;
les étoiles filantes que les bédouins observent la nuit sont lancées par les anges contre les djinns qui espionnent aux portes du ciel.
Allah échoue également l’examen de calcul. La création est réputée avoir requis sept jours
mais quand on fait le compte du nombre réel de jours qu’Allah a travaillé on arrive à huit. Le calcul de la part d’héritage de chaque héritier pose de gros problèmes puisque l’addition des
fractions représentant la somme des parts est supérieure à l’héritage lui-même, etc.
Ayant relevé toutes ces erreurs, le Père Zakaria demande aux savants musulmans de réagir et
de fournir des explications pour le bénéfice des téléspectateurs.
Jésus et Mahomet
Cependant il ne dédaigne pas de prendre le coran à témoin quand il oppose la personnalité de
Jésus à celle de Mahomet. Jésus dans le coran n’est certes pas le fils d’Allah, cependant il est né de la vierge Marie, il n’a pas de père charnel mais a été conçu de l’esprit d’Allah, il a parlé
dans le berceau et a donné vie à des oiseaux d’argile ! Il n’est pas mort sur la croix mais a été élevé au ciel corps et âme et reviendra à la fin des temps pour juger l’humanité.
Mahomet par contraste est de naissance commune. Si l’on se fie sur la sîrah, son «
hagiographie » officielle, sa vie est peu édifiante : il est avide, vindicatif et sanguinaire, il n’éprouve aucun scrupule à éliminer ses opposants même quand il s’agit d’une jeune mère de quatre
enfants ou d’un vieillard centenaire, tous deux lâchement assassinés dans leur sommeil par ses hommes de main. On lui doit les premiers génocides de l’histoire, deux tribus juives ont été par lui
anéanties de sang froid. Libidineux, il ne se prive pas à cinquante-deux ans d’épouser une petite fille de six ans ni de s’approprier l’épouse de son fils adoptif. Il prend comme esclaves
sexuelles les épouses des chefs de tribus juives qu’il vient de massacrer.
La liste des méfaits est longue mais la question brûlante du Père Zakaria à ses auditeurs
est celle-ci : « Que diriez-vous d’un tel homme s’il ne s’appelait pas Mahomet envoyé d’Allah ? Et si vous aviez à choisir en vous fiant exclusivement sur les sources islamiques, qui de
Jésus ou de Mahomet obtiendrait votre suffrage ?
Terrorisme
Le Père Zakaria n’a pas de mal à établir la filiation directe des
terroristes islamiques d’aujourd’hui avec le prophète d’Allah.
L’héritage de Mahomet dans le champ du terrorisme est illustré par de nombreux exemples
tirés du coran, des hadiths et de la sirah du prophète. Le Père Zakaria n’a pas de mal à établir la filiation directe des terroristes islamiques d’aujourd’hui avec le prophète d’Allah. La
doctrine du djihad armé (la guerre sainte) a été fermement établie par lui, elle comprend les éléments suivants : le djihad armé est l’acte le plus agréable à Allah, il est celui qui efface tous
les péchés ; le commandement d’Allah à l’effet de tuer les infidèles et de subjuguer les juifs et les chrétiens constitue une obligation religieuse pour tous les musulmans en état de porter les
armes, les autres ont l’obligation de les assister par tous les moyens ; les guerriers victorieux seront récompensés en ce bas-monde, ils prendront possession des terres, des richesses, des
femmes et des enfants de leurs ennemis ; les guerriers tués lors du combat auront droit au paradis décrit comme un jardin où coulent des rivières de vin et de miel et où leur seront offertes des
femmes (les houris) et de jeunes éphèbes à la beauté éternelle.
Cette démonstration faite, le Père Zakaria pose cette question : « n’est-il pas juste que
Mahomet est le premier terroriste de l’histoire ? »
La femme dans l'islam
Six émissions de plus d’une heure ont été consacrées en 2008 à la femme dans l’islam. Avant
d’entreprendre son exposé, le Père Zakaria a pris le temps de s’excuser auprès de son public féminin du portrait peu flatteur voire avilissant que le coran et les hadiths font de la femme ;
son statut dans les pays musulmans dépend largement de ce qu’en disent le coran et Mahomet.
Allah accorde la préférence à l’homme, qu’il place à un rang supérieur, l’autorité et la
domination lui reviennent, il a le droit de battre son épouse s’il anticipe de sa part une insoumission. La femme est une terre de labour que l’homme peut labourer à loisir, elle ne doit pas se
refuser à son mari sous peine de subir la malédiction des anges. L’homme a le droit à quatre épouses sans compter les esclaves sexuelles ; il a le droit de maintenir les liens du mariage contre
la volonté de son épouse mais peut la répudier sur simple déclaration. Le témoignage de la femme vaut la moitié de celui de l’homme et sa part d’héritage également.
Selon Mahomet la femme manque de raison, sa foi et sa piété sont déficientes ; à l’égal des
chiens et des ânes sa proximité suffit à invalider la prière de l’homme ; durant ses menstruations son jeûne et ses prières sont invalides ; elle est un mal dont l’homme ne peut se passer,
l’enfer d’ailleurs est peuplé majoritairement de femmes ; elle est source de tentation et elle est sexuellement insatiable, c’est pourquoi elle doit être tenue loin des hommes ; il ne faut lui
enseigner ni à lire ni à écrire et il ne lui est pas recommandé d’apprendre le coran à l’exception de la sourate du repentir.
Deux choix s’offrent pour protéger la réputation de la femme, le mariage et le tombeau et
des deux le second choix est nettement meilleur, c’est pourquoi elle doit être soigneusement voilée non seulement pour protéger sa réputation mais pour protéger les hommes de la tentation. Elle
est littéralement un sexe ambulant ; le voile intégral de ce fait est obligatoire et il ne doit rien laisser deviner de son corps, le son de sa voix doit également être étouffé.
Le père Zakaria n’a pu s’empêcher d’ironiser sur le voile qu’il décrit comme un linceul.
L’islam, a-t-il dit, considère que le tombeau est la meilleure protection pour la vertu et la réputation de la femme, c’est pourquoi il lui impose le voile qui est en même temps un tombeau
ambulant. Il fait remarquer avec beaucoup d’à propos que le voile a pour fonction de protéger les hommes des femmes et non l’inverse, ces dernières étant réputées être sexuellement
inassouvissables. Il a également attiré l’attention de son public sur la profonde ambivalence de Mahomet à l’égard des femmes ; le plaisir qu’il ressentait à les posséder mais également la haine
et la peur qu’il nourrissait à leur égard. Concrètement, le statut de la femme dans l’islam est le reflet de cette misogynie morbide.
Conversion au christianisme
Le Père Zakaria va un peu plus loin que fournir l’occasion à l’islam de s’accuser et de se
condamner lui-même. Il reconnaît, outre la soif des musulmans de connaître la vérité, leur désir de se rapprocher de Dieu, et leur offre par conséquent les moyens d’accéder au salut par
Jésus-Christ. Ses conférences télévisuelles commencent toujours par une courte prière au cours de laquelle il appelle la bénédiction de Dieu sur son auditoire et plus particulièrement sur un des
nombreux pays islamiques. À la fin de son exposé, il invite ses auditeurs à entrer en relation avec Jésus-Christ et à s’abandonner à l’amour de Dieu. Aux auditeurs musulmans qui se joignent
en direct après l’exposé, il leur demande de commenter le sujet du jour. Nombreux sont ceux qui expriment leurs doutes à l’égard de l’islam, d’autres n’hésitent pas à critiquer Mahomet et
remercient le Père Zakaria de leur avoir ouvert les yeux. À ceux qui renoncent ouvertement à l’islam, il demande s’ils sont prêts à accueillir le Christ. Si la réponse est positive, il leur
demande de se joindre à lui dans la prière et les exhorte à approfondir leur foi nouvelle.
...leur quête les a amenés à découvrir la sécheresse spirituelle de
l’islam, son légalisme tatillon, sa violence intrinsèque et l’angoisse perpétuelle qu’il inculque à ses adeptes.
Pour l’équipe d’animateurs, composée d’ex-musulmans convertis au christianisme, certaines
des paroles de Jésus-Christ retrouvent leur sens profond : « le Royaume de Dieu est à l’exemple du levain qu’une femme ajoute à trois mesures de farine pour faire lever la pâte. » « On n’allume
pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais bien sur le lampadaire où elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. » « Tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu au
grand jour, et ce que vous aurez dit en secret sera proclamé sur les toits. » Leur témoignage est d’autant plus poignant qu’ils ont été pour la plupart des musulmans de stricte observance,
sincères et désireux d’approfondir leur foi islamique ; leur quête les a amenés à découvrir la sécheresse spirituelle de l’islam, son légalisme tatillon, sa violence intrinsèque et l’angoisse
perpétuelle qu’il inculque à ses adeptes. Leur conversion, qu’ils appellent traversée, est le fruit de leur « rencontre » avec le Christ à travers l’Évangile dont la lecture a eu pour effet de
leur procurer la paix intérieure qu’ils recherchaient. Phénomène à la fois étonnant et révélateur et qui explique pourquoi la Bible chrétienne est interdite dans plusieurs pays musulmans.
Riposte islamique
L’action du Père Zakaria et de son équipe ne pouvait se poursuivre longtemps sans susciter
une réaction de la part des défenseurs de l’islam. Comme on le verra prochainement, la riposte islamique aura des effets inattendus : celui de braquer les projecteurs sur les absurdités et les
incongruités d’une croyance incapable de convaincre autrement que par la contrainte et la terreur.
Les médias arabes ont longtemps gardé le silence sur le Père Zakaria. Les ulémas d’Al Azhar
et d’Arabie ont fait mine de l’ignorer même s’ils suivaient régulièrement ses émissions, espérant le prendre en défaut. Quand tous ces gens réalisèrent sa popularité grandissante ils se
décidèrent à réagir. Au lieu de répliques structurées et bien documentées, il eut droit de la part des imams à des attaques personnelles et à des insultes, on l’accusa bien entendu de diffamer
l’islam et d’être à la solde d’Israël et des américains. Ses auditeurs musulmans furent vertement critiqués et menacés de l’enfer, des poursuites au criminel furent intentées contre lui et
l’Église copte en Égypte sous la contrainte le désavoua. Cette réaction a fourni au Père Zakaria l’occasion d’expliquer en profondeur sa démarche et de déplorer le refus des ulémas de répondre à
ses questionnements ; leur refus de débattre est alors décrit par lui comme préjudiciable au public musulman désireux plus que jamais d’être éclairé sur sa religion.
Si, initialement, les imams et les ulémas n’ont mordu qu’à moitié à l’hameçon, en revanche
les médias égyptiens se sont laissés prendre; il faut dire que le silence était devenu intenable et certaines questions soulevées par le Père Zakaria ne cessaient de hanter les esprits. L’islam
est une religion où le croyant doit se conformer scrupuleusement aux directives sans se poser de questions. Le courant islamiste ayant fortement promu l’observance littérale de l’islam et
l’imitation du prophète, des commandements jugés il n’y a pas longtemps comme inappropriés ou inapplicables, ont retrouvé du coup leur pertinence d’antan. Les musulmans d’aujourd’hui doivent par
conséquent s’efforcer de rentrer tant bien que mal dans le moule qu’Allah a conçu pour eux et que Mahomet a imposé aux bédouins d’Arabie il y a quatorze siècles.
Directive sur l’allaitement des adultes
L’une de ces directives concerne l’allaitement des adultes, l’érudition du Père Zakaria l’a
amené à en parler. Selon la logique de Mahomet, une femme ne peut se trouver en présence d’un homme sans déclencher la tentation née du désir sexuel qui par nature est irrépressible, c’est
pourquoi la séparation des sexes doit être effective; cependant les circonstances ou les obligations peuvent amener une femme à se trouver régulièrement seule en présence d’un homme. Pour pallier
à la situation Mahomet a ordonné que dans ce cas précis la femme doit allaiter l’homme, l’idée est de faire de lui un fils, de cette façon, étant devenue sa mère, elle ne pourra user de séduction
à son endroit. Les ulémas des premiers siècles après Mahomet ont renchéri sur cette directive, affirmant que la femme doit donner le sein au moins à cinq reprises à l’homme pour que le lien mère
fils devienne effectif.
Au cours d’un programme égyptien d’affaires publiques où l’imam d’Al Azhar était invité,
l’animatrice en a profité pour lui demander si l’allaitement des adultes était une directive islamique authentique ou une mauvaise plaisanterie de ce prêtre Zakaria dont tout le monde parle.
L’imam lui a répondu qu’effectivement l’allaitement des adultes est une directive islamique authentique. L’animatrice n’a pu alors cacher son désarroi. Laissant de côté toute réserve, elle s’est
mise à implorer l’imam : « Que dois-je faire maintenant, je me trouve régulièrement seule avec des collègues masculins, des employés, des chauffeurs, le réalisateur, faudra-t-il que je donne le
sein à tous ces gens ? Aidez-moi s’il vous plaît ! » Bien entendu l’imam a esquivé la question.
La controverse prit de l’ampleur, certains soutenaient que cette directive n’est pas
authentique, d’autres qu’elle est de toute façon difficile à appliquer. Quelques uns affirmaient qu’elle est aussi valable que cet autre passage des hadiths où Mahomet prescrit l’urine de
dromadaire comme un médicament universel. Pour mettre fin à la controverse, le spécialiste et détenteur de la chaire du hadith à l’université d’Al Azhar publia un livre sur le sujet. Non
seulement a-t-il soutenu l’authenticité du hadith concernant l’allaitement de l’adulte mais il se permit d’émettre une fatwa à l’effet que toute femme devant se trouver seule avec un homme qui
n’est pas son mari ou son frère ou son père a l’obligation de l’allaiter à cinq reprises.
Le livre et la fatwa firent grand bruit, l’affaire fit les manchettes même en Europe, le
gouvernement égyptien se trouva fort embarrassé et ne cacha pas son irritation. Les imams d’al Azhar se retrouvèrent dans l’eau chaude, on se moquait partout de l’islam, qui plus est certains
hommes fort observants mais également en mal de sexe exigèrent que l’on applique à la lettre le commandement du prophète. Ne sachant que faire, le gouvernement égyptien se sentit obligé de
congédier le savant qui a émis la fatwa. Le squelette retourna dans son placard mais le cliquetis des ossements continue de se faire entendre.
Esclaves sexuelles
Un autre squelette déterré par le père Zakaria ne tarda pas à se manifester, cette fois dans
une émission religieuse animée par une jeune femme maquillée avec soin et portant un voile richement brodé. Deux savants dont le mufti d’Égypte ont été invités à commenter le passage du coran
affirmant le droit des hommes à posséder des esclaves sexuelles en sus des quatre épouses légitimes. L’animatrice posa des questions directes aux deux savants : est-il permis d’un point de vue
religieux pour un musulman d’aujourd’hui de posséder des esclaves sexuelles comme l’affirme le coran ? Les savants se lancèrent dans des digressions sans fin interrompus sans cesse par
l’animatrice leur posant la même question mais sous un angle différent, comme par exemple : « advenant que lors d’une guerre avec Israël des soldats musulmans prennent des prisonniers de sexe
féminin, leur est-il permis d’en faire des esclaves sexuelles ? » Soudain le mufti se leva et quitta le plateau sous le regard ahuri de l’animatrice ; il réintégra son siège un quart
d’heure plus tard mais resta silencieux par la suite. L’animatrice en guise de conclusion ne put que constater l’impossibilité d’obtenir une réponse franche et encore moins une prise de position
conséquente.
Les musulmans se font dire que les paroles d’Allah et du prophète sont contraignantes et
voilà que mises à l’épreuve de la réalité elles sont devenues inopérantes ; mais il y a plus, elles ne peuvent de toute évidence être appliquées que dans le contexte d’une société primitive voire
barbare. Quelle différence entre l’allaitement des adultes, et l’obligation de voiler les femmes ? Pourquoi la dernière directive est-elle appliquée avec acharnement alors que la première a été
interdite ? Puisqu’il est autorisé sans restriction par Allah, pourquoi ne pas réintroduire l’esclavage sexuel ?
Ces questions le père Zakaria les a posées et continue de les poser aux ulémas musulmans.
Invités par le public à y répondre, ils finissent par perdre patience et à invectiver ceux qui prêtent l’oreille à « cet ennemi acharné de l’islam » : « ne savent-ils pas que la foi
interdit de soulever des questions pouvant susciter le doute dans l’esprit des croyants ? Eux ne daigneront pas à s’abaisser à répliquer à cet individu méprisable! » Comme pour mieux tourner le
fer dans la plaie, le père Zakaria prend un malin plaisir à repasser les passages télévisés où les ulémas ne savent comment cacher leur désarroi ou contenir leur frustration. « Messieurs les
ulémas, leur dit-il, vous possédez la science de l’islam, donnez des réponses claires et véridiques au peuple qui vous le demande. Pour ce qui est de vos injures à mon endroit sachez que je vous
accorde mon pardon et que je prie pour que Dieu vous éclaire. »
Les 99 noms d’Allah
Autre fait remarquable mais qui mérite une explication, il concerne les quatre-vingt
dix-neuf beaux noms d’Allah que la tradition a consacrés depuis les origines de l’islam. Ces noms, ou plutôt ces qualificatifs, revêtent une signification particulière pour les croyants. Les
répéter ou les calligraphier sur les objets ou sur les édifices est un acte de piété donnant droit à une récompense dans l’autre monde.
Le Père Zakaria lors de ses premières émissions avait attiré l’attention sur certains noms
méconnus de la majorité des musulmans au contraire des autres qui, d’usage plus courant, se retrouvent dans les noms et prénoms des gens. Je cite quelques exemples : Abd el Rahman (l’esclave du
Miséricordieux), Abd el Karim (l’esclave du Généreux), Abd el Nasser (l’esclave de Celui qui accorde la victoire). C’est ainsi que le Miséricordieux, le Généreux et Celui qui accorde la victoire
sont trois parmi les « beaux noms d’Allah » ; ceux-là ne posent pas de problèmes. Il en va autrement d’une trentaine d’autres dont on ne peut soutenir qu’ils sont appropriés à une divinité et
encore moins qu’ils sont beaux, comme par exemple el Daar (le Nuisible), el Maker (le Fourbe). Ces qualificatifs donnés à Allah rappellent l’origine païenne de l’islam alors que les divinités
pouvaient être bienveillantes ou maléfiques, exigeant qu’on les remercie ou qu’on les apaise.
En réponse aux remarques du Père Zakaria, les ulémas d’Al Azhar et ceux d’Arabie Saoudite
sont demeurés un temps silencieux. Mais ils ne sont pas restés inactifs. Multipliant les rencontres et les tractations discrètes, ils accouchèrent d’une « réforme » qu’ils qualifièrent de mineure
afin d’en minimiser l’impact sur l’esprit des gens. En tout vingt « beaux noms » ont été retranchés de la liste vieille de quatorze siècles, huit autres sont pour le moment en sursis mais
pourraient être éliminés lors d’une prochaine « purge ». Conséquence de cette épuration, les noms jugés non-canoniques devraient être effacés des édifices religieux dont plusieurs sont des
monuments historiques. Le Père Zakaria s’adressant aux ulémas leur posa cette question : « les millions de pieux musulmans qui ont invoqué depuis quatorze siècles les « beaux noms » d’Allah,
espérant par là mériter le paradis, ont-ils été trompés, leur invocation a-t-elle été vaine ? » Et sur une note plus constructive il les exhorta à poursuivre leur travail et à épurer le coran de
tous ses versets haineux et violents.
La généalogie de Mahomet
Autres interventions marquantes qui eurent pour effet d’embarrasser les détenteurs du savoir
religieux. La première concerne la généalogie de Mahomet, dont le père officiel est décédé quelques mois après son mariage avec la future mère du prophète. Or il est admis par les spécialistes
que Mahomet est né quatre ans après le décès de son père ; d’ailleurs ses contemporains ne se privaient pas de remarques blessantes au sujet de ses origines. Ces faits dévoilés au grand public
ont eu l’effet d’un scandale ; dans une société qui carbure à la honte, la seule réaction possible est le déni. D
Dans un effort de « damage control », le mufti d’Égypte a été appelé au secours. Interviewé
lors d’une émission d’affaires publiques, il confirma la généalogie officielle de Mahomet, l’animatrice cependant ne se contenta pas d’une telle réponse, « quelle durée accordez-vous à la
grossesse ? » demanda-t-elle au Mufti, « médicalement parlant jusqu’à quatorze mois » fut sa réponse. « Est-ce la durée maximale reconnue par la charia ? » Le Mufti répondit : « non, selon
la charia la durée maximale est quatre ans ! » On se rappelle qu’au Nigéria une femme ayant accouché trois ans après le décès de son mari fut heureusement sauvée d’une lapidation certaine grâce à
cette disposition de la loi islamique.
Le mariage de Mahomet avec Aïcha
La seconde concerne le mariage de Mahomet (cinquante-deux ans) avec Aïcha, fille d’Abu
Bakr, alors âgée de six ans. Cent quarante neuf références historiques ou tirées des traditions l’affirment, les islamistes bornés en tirent fierté et ne tarissent pas d’éloges au sujet de la «
délicatesse » du prophète qui ne s’est pas privé de jeux sexuels dès la « nuit de ses noces » jusqu’à la défloration de la pauvre enfant à l’âge de neuf ans.
Cette histoire révoltante même à l’aune de l’Arabie du septième siècle, est actuellement
niée par un professeur d’Al Azhar non sur des bases historiques mais davantage sur des bases éthiques. D’après lui Mahomet n’aurait jamais commis un acte aussi répréhensible, son mariage avec
Aïcha n’est pas nié, c’est plutôt l’âge d’Aïcha au moment de son mariage qui est révisé. S’inscrivant en faux contre tous les documents historiques il l’a « vieillie » d’au moins sept ans se
fiant sur des calculs douteux basés sur des postulats sans fondements. L’opinion de ce professeur « négationniste » est toutefois combattue par nombre d’ulémas lesquels ne trouvent rien à redire
au comportement du prophète. Allah ne l’a-t-il pas comblé de ses bienfaits ?
La « charia des latrines »
La troisième et non la moindre concerne ce qu’un savant musulman éminent a qualifié de «
charia des salles de bain » et que le Père Zakaria a appelé d’une manière plus directe la « charia des latrines ». Il s’agit des règles strictes régissant les lieux d’aisance et leur orientation
par rapport à la Mecque. On y trouve aussi les directives concernant la manière de pénétrer dans ces lieux secrets, la façon de se soulager, les positions recommandées, le nombre de cailloux
nécessaires pour se nettoyer, comment le faire et avec quelle main, les mots qu’il faut prononcer, etc.
Toute une réglementation est par ailleurs réservée aux gaz intestinaux dont l’émission peut
invalider la prière. En effet il est spécifié que les démons lors de la prosternation profitent de l’occasion pour s’introduire dans le rectum provoquant ainsi le relâchement des gaz, la gravité
de « l’infraction » étant bien entendu proportionnelle à la quantité de bruit généré. La « charia des latrines » à première vue paraît anodine mais il ne faut pas minimiser la gravité de
l’anxiété et de la honte qu’elle génère particulièrement chez les enfants. Elle est de nature à provoquer des désordres émotifs de type obsessionnel. Elle démontre la nature totalitaire de la loi
islamique laquelle tyrannise les gens jusque dans leur intimité.
Suite à cette intervention l’éminent savant dont j’ai parlé plus haut s’est manifesté, pour
injurier le Père Zakaria dans un premier temps et pour confirmer la pertinence de ses observations par la suite. Il a aussi déploré « l’esprit paresseux » des musulmans incapables de s’élever
au-dessus de ces trivialités, accordant beaucoup d’importance à des futilités au détriment du développement de l’esprit. Selon lui l’emphase mise sur cette « charia des salles de bain » constitue
une catastrophe dans la mesure où elle contribue à l’arriération des musulmans. Le Père Zakaria, après lui avoir pardonné ses injures, a fait l’éloge de son courage intellectuel. Dénoncer la
charia comporte son lot de risques, même quand il ne s’agit que de la « charia des salles de bain ». Bien évidemment il n’en tient qu’aux musulmans de faire le ménage dans cette charia et, à bien
y penser, il serait même préférable qu’ils la mettent au rancart pour de bon.
Contribution du père Zakaria
Peut-on dire que le père Zakaria contribue à faire évoluer l’islam ? L’islam, certainement
pas, les musulmans très probablement. L’islam impose aux gens de ne pas réfléchir et surtout de ne pas se fier sur leur propre conscience. Pour mériter le statut de bon musulman, le croyant doit
accepter de se laisser aveugler. Plusieurs acceptent de renoncer à une partie appréciable de leur humanité pour suivre l’exemple du prophète, mais la majorité reste bien en deçà du seuil requis ;
non désireuse d’aller plus loin mais néanmoins incapable de remettre en question l’absurdité des commandements. C’est à cette majorité tiède que le père Zakaria s’adresse ; ses émissions qui sont
autant de conférences magistrales sur l’islam leur permettent de réfléchir, de douter et de découvrir à la fois la vacuité de l’islam et leur propre vide spirituel.
Le fossé se creuse entre les fanatiques et le reste du peuple, ce fossé le père Zakaria
s’efforce de l’élargir tous les jours. En parlant de Jésus-Christ et de l’amour de Dieu, il propose plus qu’une alternative à l’islam, il permet aux musulmans d’établir un lien personnel avec
Dieu et de s’approprier leur spiritualité personnelle loin de toute contrainte.
Aux chrétiens d’Occident confrontés au défi de l’islam radical, il offre une perspective
encourageante. Le respect dû aux musulmans implique de leur parler en toute franchise et de leur proposer non seulement les avantages matériels de la civilisation chrétienne mais également ses
bienfaits spirituels, l’un ne devrait pas aller sans l’autre. L’islam est incapable de répondre autrement que par la tyrannie et la violence aux défis de cette civilisation chrétienne qui est la
nôtre. Faute de l’émuler il cherche à la détruire, nous avons le devoir moral de l’en empêcher.
...à l’exemple des idéologies totalitaires qui se sont écroulées au
vingtième siècle, l’islamisme porte en lui les germes de sa propre destruction.
Aux chrétiens d’Égypte et du Moyen-Orient le père Zakaria et son équipe d’ex-musulmans
devenus chrétiens donnent des raisons de relever la tête et d’espérer la fin des persécutions. Pour lui comme pour eux, l’épée de l’islam peut tuer le corps mais elle ne peut rien contre
l’esprit. Ceux qui portent cette épée, conformément à la parole de Jésus-Christ, périront par l’épée ; à l’exemple des idéologies totalitaires qui se sont écroulées au vingtième siècle,
l’islamisme porte en lui les germes de sa propre destruction.