LES SECRETS DE L'ISLAM !
Par DAVID ABASSI (?)
Les versets Gharanigh
11- Mais dans le Coran, le fait le plus important relatif aux fautes du prophè¨te d'islam se trouve dans les versets Gharanigh. Cela a engendré beaucoup de bruits au début de la révolution
d'islam et s'est très peu posé dans l'histoire comme récit historique. Nous avons recours ici à un livre d'histoire écrit par un savant schiite nommé Mohammad Ibn Djariré Tabari,
l'ensemble de cette oeuvre historique était traduit dans la langue éloquente et coulante de persane par Aboul Ghassém Paèandéh et était publié en Iran en 1974, 1983 et 1984
et nous en présentons ici la partie, telle quelle, concernant ce problème et dans laquelle il y va du Satan qui a fait dire au prophète d'islam des versets et des poèmes qui ne furent pas divins
et le Coran les a qualifiés de sataniques et les a éliminés :
Avant tout il est à rappeler que ce problème fut pour une première fois brièvement évoqué dans notre livre " De Mitra à Mohammad " en 1983, sa reprise dans cet écrit est due à
la nécessité de présenter le maximum de textes, de rapports et de renseignements relatifs au Coran dans l'histoire lorsqu'il s'agit bien de lui.
A propos des versets que le Satan a fait prononcer au Prophète (versets sataniques), Tabari écrit :
" Puisque le prophète d'islam s'est aperçu du fait que la tribu Quoriche est réticente à son égard et puisque cela lui fut pénible à supporter, il souhaita que quelque chose vienne de
la part Dieu pour les rapprocher à lui, lorsque cette idée a émergé dan son esprit, Dieu a révélé ces versets :"
"Serment à cette étoile quand elle se couche, que votre ami ne est pas égaré et n'a pas adhéré au faux et ne parle pas suivant son désir.
(la sourate Nadjm- l'Etoile- les versets de 1 à 3).
Et lorsqu'il arrive à ce verset que :
Apprenez-moi sur la Lààt, l'Osà et Manààt, cette troisième et dernière idole.
(A ce moment)le Satan lui fait dire que :
Ces idoles sont éminentes et leur intercession est affirmée.
(la sourate Nadjm, les versets 19 et 20)
Lorsque les Quoriche ont entendu la vénération de leurs dieux ( par Mohammad), ils s'en sont réjouis et lorsque Mohammad est, dans son énonciation, arrivé au moment où il fallait prosterner, il a
fait la prosternation et les autres qui étaient dans la mosquée, contents de la vénération de leurs dieux par Mohammad, en ont fait autant. Tout croyant ou renégat a prosterné... et quand les
Quoriche sont sortis de la Mosquée, ils furent joyeux et disaient : Mohammad a rappelé nos dieux en bons termes et les a traités d'éminents dont l'intercession est approuvée... Alors Gabriel est
venu après quelques jours et dit (au prophète d'islam) : O Mohammad ! Qu'as-tu fait ? Tu as énoncé aux gens quelque chose que je n'avais pas apporté de la part de Dieu et tu as énoncé une parole
que Dieu ne t'avait pas dite.
Et le prophète d'islam s'est attristé et a eu peur de Dieu, mais l'honoré et glorieux Dieu fut miséricordieux avec lui et a envoyé un verset qui a allégé sa tà¢che et a dit :
"Avant lui aussi, les prophètes avaient des souhaits et le Satan a fait venir leurs souhaits dans leur énonciation".
(la sourate Hadj - le pèlerinage de la Mecque -, le verset 52)
Avant toi, nous n'avons chargé aucun envoyé ni apôtre, sans qu'au moment de leur énonciation le Satan n'y fasse des suggestions. Dieu abroge ce que le Satan a suggéré. (Tarikh al Moulouk va al
Rossal - page 880)
Il s'avère donc évident que le prophète d'islam se servait d'accord, de négociation, d'attaques, de batailles, d'offensives, de discours, d'alliance, ou d'admission des religions antérieures
à la sienne, afin de renforcer le camp de l'islam. Comme nous l'avons vu dans les pages précédentes, il a par exemple reconnu les religions telles que le zoroastrisme, le judaà¯sme, le
christianisme, l'astrolà¢trie, etc. Ainsi que Tabarie a dit :
Le prophète d'islam, en acceptant l'éminence et l'intercession des idoles des Quoriche, voulait convertir ces derniers en son propre rite, et il a réussi. Car tous les paà¯ens ont prosterné avec
lui et ont fait le témoignage (shahadateà¯n). D'autre part, les trois grandes idoles des Quoriche Là¢t, Osà¢, et Manࢠsont les idoles qui se trouvaient dans la Kaaba avant l'émergence de l'islam
et le prophète d'islam lui-même avait effectué des tournés de vénération autour de la même Kaaba avec ses idoles et son père en fut le portier. Son grand père et ses oncles avaient des noms
composés dont le préfixe fut " servant" et suffixe consistait en le nom d'idoles. Comme Abdé Manaf (qui est le grand ancêtre de Mohammad). Abdé Manaf signifie le servant de la belle idole Manaf,
Abdé al •sà¢, signifie le servant de l'•sࢠet Abd al Dar, signifie le servant de la maison d'idoles, la Kaaba.
Le point de vu de Tabari sur le fait que le prophète d'islam aimait sa tribu semble pertinent. En dépit des tous premiers batailles et accrochages avec les Quoriche, à partir de là , il
essaye plus de réconcilier et vivre en paix avec eux que de leur faire la guerre. Il se livre davantage dans des batailles avec des tribus étrangères et les Juifs qu'il ne le fait avec les
Quoriche. A titre d'exemple, au moment de la conquête de la Mecque, non seulement il fait quartier à Abou Sofà¯an, mais il juge son foyer comme la Kaaba et dit :"Quiconque est dans ces deux
maisons, aura grà¢ce de la vie." Pourtant, il s'agissait d'Abou Sofà¯à¢n qui n'accepterait jamais l'islam et ne dirait même pas le témoignage ( shahadateà¯n). Or l'on sait que la base de se
convertir en islam fut à cette époque, et elle l'est toujours, de dire deux phrases suivantes :
" Je témoigne qu'il n'y a comme dieu qu'Allah et je témoigne que Mohammad est le prophète de Dieu."(témoignage imité de Zorastre).
Ce jeu de deux phrases subsiste toujours parmi les Schà¯ites et les Sunîtes. Par exemple pour un jeun non musulman qui tombe amoureux d'une fille musulmane il suffit de dire ces deux phrases pour
que les parents et... admettent qu'il s'est converti en islam.
Je raconte deux souvenirs de ce jeu du témoignage.
A Beyrouth j'ai fait la connaissance d'un jeune Espagnol qui disait qu'il vivait chez un clerc musulman, et un jour il m'a invité chez lui. Le clerc musulman qui fut un grand cheikh et avait
beaucoup de disciples a dit à moi et à ses disciples qu'il avait converti en islam ce jeun homme. Il s'appelait José et la famille du cheikh l'appelait Hossein. Le cheikh lui avait
donné une de meilleures chambres de sa maison et à chaque matin, midi et soir l'on l'appelait pour le venir à table. Il donnait même l'argent de poche à José. Lorsque je suis
entré dans sa chambre j'ai vu une croix accrochée au mur, une autre sur la table et une troisième sur son cou et il lisait continuellement de la Bible. Tout cela m'a étonné et je lui ai demandé
discrètement : " Si tu t'es converti en islam, pourquoi vis-tu toujours en accompagnement de la croix et de la bible... ?
José m'a répondu, souriant : " Non, je ne me suis jamais converti en islam, je suis toujours un Chrétien et en plus un bon Chrétien et serviteur de l'Eglise et actuellement je fais des recherches
sur la société islamique pour l'Eglise ". Je lui ai dit : " Comment, donc le cheikh prétend-il devant tout le monde que tu t'es converti en islam et tu ne dis rien ? "
José a dit : " Selon le cheikh je suis Musulman, puisqu'il m'a demandé de dire deux phrases en arabe et je lui ai dit mais, je suis Chrétien pour moi-même. Le fait de dire ces deux phrases ne m'a
rien enlevé et m'a été et est même très bénéfique, comme tu le vois, toi-même."
Un deuxième souvenir a trait à une belle compatriote savante, qui était ma secrétaire, qui m'a appris un jour qu'elle voulait se marier avec un Français et que celui-ci avait accepté de se
convertir à l'islam. Le jour où j'ai vu le jeune homme, je lui ai demandé en plaisantant, s'il voulait devenir musulman pour le mariage. Il m'a répondu : Mon but c'est de me marier avec
cette belle. Et il parait que se convertir à l'islam c'est de dire deux phrases en arabe, pour atteindre cette chère svelte je suis prêt à lire un livre entier en arabe, donc le fait
de dire deux phrases ne m'enlève rien et ne m'ajoute pas non plus quelque chose.
Enfin , même Abou Sofàan n'avait pas dit ces deux phrases et était resté fidèle à son idolâtrie, mais sa maison fut considérée l'équivalent de la Kaaba.
Et ce fait montre bien l'aspect racial partisan du Prophète et qu'il aimait et vénérait bien la race des Quoriche quelle qu'elle était leur opinion, et comme nous l'avons écrit dans " De Mitra
à Mohammad " il disait aux dignités quorichites qu'en acceptant mon rite je vous ferai posséder les trésors de Madà¢én (capitale perse de l'époque antéislamique).
Les Musulmans conditionnés
Un autre cas du comportement ingénieux du prophète d'islam relève de l'acceptation de l'islam par les habitants de Taéf.
Une fois que le prophète d'islam a encerclé Taéf et fut à la recherche d'anéantir ses habitants, afin de se sauver la vie, ceux-ci ont accepté de devenir musulman sous trois conditions
:
1- Que les habitants de Taéf n'aient pas à faire le service militaire et faire la guerre sainte à côté d'autres Musulmans
2- Qu'ils n'aient pas à payer des impôts (Zakà¢t) au prophète d'islam
3- Qu'ils n'aient pas à jeûner.
Le prophète d'islam a accepté leurs trois conditions et eux, ils ont accepté l'islam.
Et l'on sait qu'à la suite des promesses " sous leurs pieds couleront des torrents dans le jardin des délices", lorsque les Arabe sont arrivés à Khorassan, ils ont dit que c'est le
paradis que le Prophète avait promis ; car dans la péninsule arabe, il n'existait que le désert et la siccité, les promesses consistaient donc dans l'eau et les lieux parsemés d'arbres (la forêt
= Djà¢nat) et les Houris étaient pour les Arabes, les belles femmes et filles charmantes persanes, babyloniennes, assyriennes et romaines...qu'ils prenaient comme butins à la suite de leur
invasion, les gens devenaient ainsi les serviteurs et esclaves et les Arabes se faisaient maîtres, chefs et propriétaires.
Le prophète d'islam fut tout seul avant la mort
Le prophète d'islam avait tenu la promesse qu'il avait faite. Il avait unifié, avec son monothéisme, les tribus arabes dispersées. Maintenant ce fut le temps de mort et de partir pour faire voler
son à¢me de son corps mondain.
Comme c'est écrit, le prophète d'islam eut, à sa mort, quelques épées, quelques cuirasse, des dinars, un troupeau de chameau, un troupeau de vaches, un troupeau de moutons, quelques
chevaux, beaucoup de terres surtout à Fadak, et un nombre de servantes et esclaves.
Après sa mort, tous les biens du Prophète furent réquisitionnés par Abobakr au profit du trésor public. Parmi eux les terres de Fadak que le prophète d'islam avait offertes à sa fille
Fatéméh. Mais ces terres furent réquisitionnées par Omar, d'o๠a commencé le désaccord de Fatéméh et lui.
A la suite de la conquête de la Mecque et le calme relatif qui existait entre les Musulmans, tout le monde s'occupait de ses affaires pour profiter des fruits lucratifs conquis par l'islam.
D'autre part, ce qui importait c'est que tout le monde attendait la mort de Mohammad pour s'emparer de son pouvoir. C'est pourquoi aux derniers temps de sa vie, même ses amis, les plus proches,
ne l'écoutaient plus et n'obtempérait pas à ses ordres militaires ou politiques ni à ses ordres tout à fait banals.
Lorsqu'il avait toujours bon pied bon oeil et n'étais pas encore au lit de douleur, ses amis se moquaient de lui et faisaient des plaisanteries grossières avec ses femmes et d'avance les
partageaient entre eux. Lorsqu'il a demandé aux Musulmans d'aller à la guerre sous le commandement d'Assà¢méh, personne ne l'a contracté sous prétexte qu'Assaméh était trop jeune à
cet effet.
Lorsque dans les derniers moments de sa vie il a demandé d'apporter le papier et l'encre pour rédiger un testament écrit, l'on l'a pas écouté en disant qu'il délire.
Lorsqu'il est mort, l'on a laissé son cadavre, et l'on a fait des réunions nocturnes pour désigner son successeur, et ce ne fut qu'Ali et ses enfants qui se sont chargés de l'inhumer.
L'origine de la terreur en islam
L'origine de la terreur politique en islam remonte au Prophète de ce rite. Or, en islam les terreurs politiques s'accomplissaient sous l'ordre de Mohammad en personne, et dans la plupart des cas
la terreur s'effectuait par ses proches.
Les premiers terreurs faites par les Musulmans touchaient les guerriers et les poètes s'opposant à l'islam dont la majorité fut juifs et il y avait quelques femmes parmi eux.
Kaib Ibn Zahir le fameux poète arabe, eut satirisé le prophète d'islam par ses poèmes pénétrants et solides. Comme l'on sait, la poésie fut l'arme la plus redoutable pour l'esprit et même la
pensée de l'Arabe, et c'est pour cette raison que le prophète d'islam avait donné l'ordre de le tuer o๠l'on le voit. ( Islamshénasi -Connaissance de l'islam- : Dr. Sharà¯ati)
Il fut assassiné discrètement par l'un des membres de sa famille qui avait adhéré au prophète d'islam.
Abou Afak, poète, Aassࢠfille d'Omaà¯r qui fut une femme de bonne stature et d'une belle voix et poète redoutable, et aussi Kabb Ibn al Ashraf (du coté de mère appartenait aux Juifs de Nasire)
qui fut l'un des grands poètes notoires arabes, faisaient tous constamment des satires contre le prophète d'islam et les propageaient dans la ville. Kaab fut plus moqueur que les autres.
Lorsqu'il a appris la nouvelle de la victoire de la bataille de Badre, il a dit que c'est du mensonge. Mais lorsqu'il fut sà»r que la nouvelle est vraie il est allé à la Mecque et sur place
il a fait des élégies pour la mort des tués de cette bataille et pleurait pour eux et ensuite il est rentré à la Médine. Pourtant le prophète d'islam le supportait. Mais Kaab a commis
quelque chose qui a fait fulminer la patience des Musulmans et des hommes arabes zélés de cette époque-là et les a mis en rage. Ce qu'il a fait c'est qu'au début de ces odes satiriques il a
fait de [Tashbib] et de poésie érotique à propos des Musulmanes et lorsque le prophète d'islam a appris cette nouvelle s'est mis en colère et a dit : " Qui m'apporterait la nouvelle de sa
mort ? (l'ordre de terreur) Un groupe d'hommes dont le frère de lait de Kaab faisait parti l'ont tué avec ruse.
Assmࢠ(qui fut une poète) et Abou Afk aussi ont été assassinés par leurs proches convertis en islam." (Islamshénassi -Connaissance de l'islam- de Dr. Sharà¯ati ).
Le Coran dont les versets doivent être analysés en fonction de la vie politique révolutionnaire du prophète d'islam, s'est déplacé des messages d'éclaircissement, de tolérance et d'indulgence
à l'égard des non musulmans vers l'état de guerre et d'affrontement.
Dans la première étape o๠le prophète d'islam pensait à réunir ses disciples, le Coran dit : "
" (le peuple est libre dans le choix de sa religion) ou " (Vous, ayez votre religion et moi j'aurai la mienne). Dans la deuxième étape qui est celle de la lutte armée, il prend une allure
offensive et guerrière et ordonne aux Musulmans l'attaque, la défense et la bataille et donne même l'ordre d'attaquer et de faire la guerre pendant les mois interdits en vu de s'emparer des
butins.
Faire la guerre, couler du sang et coucher avec les femmes furent leurs principaux préoccupations et amusements et leur honneurs. Et puisque la guerre fut leur plus importante préoccupation ils
n'avaient pas des vacances pour cesser de faire la guerre. Comme les élèves et étudiants ont trois mois des vacances scolaires, les Arabes aussi avaient deux mois, Moharam et Safar pour ne pas
avoir à faire la guerre.
Jusqu'ici personne n'a pris en compte ces trois étapes particulières de l'époque du prophète d'islam et nous expliquons cette idée pour la première fois dans l'histoire .
L'islam autorise les Musulmans à se défendre lorsqu'ils sont attaqués et le Coran permet aux Musulmans de faire la guerre même pendant les mois vacants (Shahr al Haram) avec les non
musulmans et de s'emparer des biens de ces derniers. Mais il y a aussi dans le Coran un verset qui qualifie la mort injustifiable d'un individu(qui que à§a soit) d'équivalent de la mort des tous
les hommes.
" Ne tuez personne car Dieu a interdit la mort sauf si elle est justifiable".
Et à la suite de ce verset il explique que si un opprimé est tué, la partie civile a le droit de chà¢tier le mortier.
Et ailleurs, il insiste que si quelqu'un tue expressément et sans raison un croyant (à n'importe quelle idéologie ou doctrine) il sera brà»lé dans le feu révolutionnaire :"
(la sourate 7, le verset 33).
L'on sait qu'est croyant quiconque a adhéré à une pensée, une religion, un parti et une opinion. Il n'est pas ici question de croyance, surtout que l'homme est la base de "la pensée
islamique d'unité", c'est-à -dire croire à "l'unité dans l'univers" et " l'univers dans l'unité".
Dans la pensée du prophète d'islam la lutte armée est autorisée tant que l'ennemie ne s'est pas calmé et continue toujours le pilonnage :
" Battez-vous dans la voix de Dieu qui est celle du peuple contre ceux qui se battent contre vous et violent."
(la sourate 4, le verset 71).
Et à la suite de ce verset, le Coran détermine la responsabilité de tous les Musulmans de l'histoire et précise que tuez le groupe oppresseur et criminel qui est l'assassin de vos enfants
et de vos parents, o๠vous le trouverez."
" Tuez-les là o๠vous les trouverez et chassez-les de là o๠ils vous ont chassés."
Le Coran ordonne que s'ils vous ont attaqués dans les lieux saints aussi, et ne vous ont pas laissé la paix même dans les hôpitaux et les mosquées, vous aurez le droit d'en faire autant."
Battez-vous avec eux dans le lieu saint (Masdjéd al Haram ), mais s'ils se sont battus contre vous, tuez-les donc que la sanction des oppresseurs est telle."
"Qu'est ce qui vous empêche, vous (les parasites viveurs et conformistes) de vous battre dans la voix de Dieu qui est celle des déshérités, hommes, femmes et enfants ? Ceux qui écrient : " O Dieu
! sauve-nous de ce lieu de tyrannie o๠tout le monde est oppresseur et détermine un sauveur parmi le peuple. "
Les accords du prophète d'islam avec les brigands arabes
En continuité de ces versets violents et radicaux de Djihad ( la guerre sainte) et Défࢠ(la défense) le prophète d'islam a décidé d'attaquer les caravanes des Quoriches pour récupérer les biens
réquisitionnés des Musulmans de la Mecque et fortifier la réserve financière de la Médine.
Dans les attaques aux caravanes des Quoriche Abouzar qui fut de la tribu brigand de Ghafar jouait un rôle important dans la programmation des opérations.
Le prophète d'islam a chargé au début son oncle Hamzéh du commandement d'une troupe militaire. Mais les tribus situées tout au long du trajet de la Mecque et la Médine qui furent alliées des
Quoriche et profitaient du passage des caravanes des Quoriche ont empêché les offensives des Musulmans. Alors le prophète d'islam a envoyé son cousin germain Sad Ibn Vaghas au commandement d'une
troupe au Sahara. Mais cette fois-ci aussi, les Musulmans n'ont pas attaqué les caravanes des Quoriche, quoiqu'ils aient obtenu certains butins dans la bataille avec les tribus situées au bord de
la voie. Le Prophète d'islam a décidé de recourir aux moyens intellectuels et à la négociation politique et faire des accords avec des chefs des tribus habitant au désert, qui auraient été
eux-mêmes des brigands ou furent la police des caravanes, afin d'attirer leur intention ; il a réussi dans ce fait et a pu obtenir le soutien d'une partie des chefs de tribu en faisant des
négociations et l'élaboration des accords dont : Ghafar, Banou Madlidj, et Banou Damréh. Il a formé une armée plus populeuse que les troupes de Hamzéh de Sad Ibn Vaghas, cette armée est sortie de
la Médine en vue d'attaquer les caravanes des Quoriche.
Il faut rappeler qu'Abouzar qui fut de la tribu Ghafar avait un rôle efficace pour créer une alliance entre sa tribu avec le prophète d'islam. La tribu Banou Madlidj qui fut idolà¢tre s'est
alliée aussi au prophète d'islam uniquement dans l'intention de s'emparer des butins obtenus dans les brigandages sur les attaques aux caravanes.
Le prophète d'islam a remplacé les termes habituels par de nouvelles formules ayant un trait religieux. L'attaque aux caravanes aux tribus et le brigandage fut nommée Ghazvéh et des biens conquis
s'appelaient des butins.
Sauf la première attaque à la caravane des Quoriche qui fut en revanche des biens réquisitionnés des Musulmans de la Mecque, le prophète d'islam a fait soixante trois Ghazvéhs durant son
pouvoir et n'eut qu'une seule guerre défensive, Khandagh, dans les autres Ghazvéhs ce furent les Musulmans qui s'attaquaient aux villes et villages et gagnaient beaucoup de butins.
La première Ghazvéh (attaque militaire)
Enfin, la caravane qui venait vers la Mecque et à laquelle le prophète d'islam s'est attaqué fut sous le commandement d'Abou Sofîan ; le service d'espionnage des Quoriche l'avait informé
pour qu'il change la direction de la caravane afin de ne pas croiser le prophète d'islam. La caravane est arrivée à la Mecque saine et sauve. Mais les Quoriche sont partis avec une grande
armée pour affronter la troupe du prophète d'islam qui fut composée de trois cents treize personnes. La troupe du prophète d'islam qui était venue pour attaquer la caravane fut obligée de faire
face à l'armée des Quoriche. Car si elle rentrait à la Médine, les Quoriche, malgré qu'ils s'appliquaient aux Musulmans chez eux, auraient détruit et réquisitionné tous les biens et
les foyers musulmans de la Médine.
Cette bataille qui fut nommée la grande Badre (les deux attaques échouées furent appelées les Badre un et deux) s'est terminée avec la victoire des Musulmans et Abou Djahl, le commandant des
Quoriche qui fut l'un des durs ennemis du prophète d'islam mais aussi beaucoup d'autres dignités de la Mecque dont le fils d'Abou Sofîan et le père de Héndé (l'épouse d'Abou Sofian) furent
tués.
Cette guerre qui fut le troisième accrochage militaire de l'islam s'est appropriée le titre de la première guerre régulière du prophète d'islam ; vu son importance, elle demande, à elle
toute seule, un livre. Car elle a eu une influence remarquable dans l'évolution profonde des vieux fondements et des anciennes traditions des Arabes. D'autant que jadis les guerres furent pour se
défendre ou prendre la vengeance de ses proches. Mais cette fois-ci dans l'histoire des Arabes les chers [les amis] se sont affrontés et le père tira l'épée sur le fils, le fils sur le père et
l'esclave sur le maître etc...
Un dernier mot
Vous, cher lecteur musulman ! Vous avez sans doute trouvé dans cet écrit les thèmes et sujets qui paraissent nouveaux et vous auraient enthousiasmé. Ils vous auraient fait réfléchir à ces
problèmes pendant un bon moment en ouvrant de nouveaux horizons dans votre esprit.
J'insiste sincèrement que je n'aurais jamais voulu déstabiliser la foi et la croyance de qui que à§a soit, bien au contraire, notre objectif consistait à purifier les fois et croyances,
surtout en ce temps, oà¹, à la suite de l'effondrement du fanatisme, du fondamentalisme religieux et du communisme, l'on sent une place vacante pour une nouvelle pensée moderne dans toutes
les sociétés surtout celles des pays islamiques. Il se peut qu'avec la pensée de l'Irfà¢n laà¯que et rationaliste l'on parvienne à poser une nouvelle croyance fondée sur la raison et la
connaissance dans un niveau considérable en vue de créer la société et les individus rationnels inspirés d'Irfà¢n et à constituer avec les principes de la pureté dans la pensée, dans la
parole et dans l'acte, les hommes unis et fidèles pour un demain épanouissant.
LES SECRETS DE L'ISLAM !
Qu'est-ce que les sujets tabous ?
Mais qu'est-ce que les secrets non dits, véritablement ? Quels mystères nous seront dévoilés dans ce texte ?
Avant tout, nous parlerons de l'émergence de l'islam, de la compilation du Coran et du vrai personnage de Mohammad et.... bien que dans d'autres écrits comme " Edjtéhad, renouveau dans les idées
", " Religieux et rationalisme " et " De Mitra à Mohammad "ainsi que d'autres articles et livres, nous ayons beaucoup dit sur les non-dits concernant la religion, le Coran, le Prophète, la
chasteté [Esmate], le miracle, Gabriel, la révélation de Dieu, [Vahî] et les conseillers de Mohammad, nous avons, à présent, et dans le sillage d'une nouvelle découverte qui a inspiré le
titre de ce chapitre même, découvert d'autres vérités. Mais une grande partie de ce livre est le résultat de plusieurs années de recherche et d'investigation, de l'étude de milliers de pages et
si besoin est, de leur traduction. Certains des sujets de ce livre ont été débattus dés 1978 et jusqu'à aujourd'hui, avec beaucoup de savants d'islam; chacun d'eux s'est dispensé de
continuer de tels débats. Je me contente de rappeler quelques noms.
Certaines parties de cet écrit ont été sujets à discussion pendant les années qui ont précédé la révolution de 1978, et cela jusqu'en 1980 et 1981, avec des personnages comme :
Khomeini (fondateur de la République islamique d'Iran),
Ali Khaménéhi (Guide spirituel de la R.I.I.),
Hachémi Néjad,
Mortéza Motahari (ancien Président du Conseil révolutionnaire iranien), Ali Téhérani (Elève de Khomeini, Professeur de beaucoup de personnalités du pouvoir actuel, Chef de
Tribunal révolutionnaire pour la région de Khorassan à la veille de la révolution iranienne),
Javadi Amoli,
Bahonar,
Mofatéh,
Rabani Shirazi,
Khalkhali (Premier Chef de Tribunal révolutionnaire iranien et plus communément dénommé le "Boucher de Khomeini"), et Maître Mohammad Taghi Shariati
(Rationaliste depuis plus de 50 ans, n'ayant accepté aucun portefeuille ministériel après la révolution et père du Docteur Ali Shariati mort à Londres 18 mois avant la révolution).
La seule personne qui m'a aidé à élargir mon étendue intellectuelle fut le défunt Mohammad Taghi Shariati. Les autres ont détourné la discussion en abordant d'autres sujets ou, tout en
confirmant certaines questions, ont préféré les laisser sous silence eu égard à la situation de l'époque. Il est à dire que parmi de rares personnalités intéressées par ces questions,
comptait Ali Khaménéhi qui, à l'époque, confirmait une partie des secrets non dits et qui, à l'occasion de ses cours et de ses discours à la mosquée Karamatte à Méchhad,
ou lors de ses discussions privées, approuvait leur énonciation tout en regrettant que ce ne soit pas le bon moment... J'ignore, à présent qu'il détient le pouvoir du plus grand pays
islamique, et est assis à la place de Cyrous et Féréidoun, quelle est donc sa croyance ? Qu'est-ce qui l'empêche de divulguer les secrets non dits ? Quand on se souvient que suite à
certaines de ses paroles, il fut traité d'hérétique et de Bahai [croyant à Babolah] , alors qu'il était en exil à Iranshahre.
Il est bien évidemment à noter que dans cet écrit, je ne prononcerai aucune parole, ni aucune affirmation issues de mon imagination. Mes références seront les contenus des ouvrages dont
personne ne peut douter de la crédibilité. Ouvrages qui, d'autant plus, sont publiés en république islamique d'Iran. Tout ce que je raconte provient de ces ouvrages. Ainsi, et pour confirmer mes
propos, je ne me référerai pas aux ouvrages relevant de l'Amérique, de l'Israà«l, des Juifs, des Chrétiens, des Bahais ou des renégats, etc... Je prendrai pour témoignage les ouvrages qui étaient
et sont tous attestés par les savants d'islam, et sont mêmes écrits par eux.
D'autre part, et pour la première fois, je noterai les références se rapportant aux propos à la fin des sujets en question, et non à la fin du livre.
La sagacité et l'ingéniosité du prophète d'islam
Comme nous l'avons noté dans le livre intitulé " De Mitra à Mohammad ", publié onze ans avant la révolte du prophète d'islam, l'idée de monothéisme et d'unité de dieu existait dans la
péninsule arabe, à Damas et au Yémen. Cette idée était dominante en Iran depuis des années et Zorastre même, en rejetant les démons [Diwhhà¢] (qui furent des dieux dispersés), et en
présentant l'Ahoura Mazda, avait donné l'unité aux dieux en les renforà§ant devant l'Ahriman (le Satan). Il importe de dire que l'Allah de Mohammad émane d'Aléh, composé de l'article A, L et Diw
qui n'est que le mot Dieu en latin (et signifie dieu); pour le peuple, cela signifiait tout simplement dieu. La tà¢che de Zorastre consistait à rejeter les dieux d'hier (les Diws, les
démons) et à confirmer son dieu, l'Ahoura Mazda (Ces deux mots signifiant : puissant et savant).
Cela pour dire que le principe d'unification des dieux (Aléh) est une pensée qui est allée de la Perse, vers le Yémen et la péninsule arabe. Le nom d'Allah existait avant Mohammad, la preuve en
est que le nom de son père était Abd Allah (esclave et créature de Dieu). En général, pour les Arabes il existait bien un dieu supérieur à leurs idoles, distinct d'elles, qu'ils
considéraient comme le créateur du monde et qu'ils appelaient " Allah ". Allah fut considéré comme un dieu intangible et si lointain d'eux qu'en son absence, ils s'attachaient aux éléments
naturels accessibles.
La croyance en Allah est véritablement une vieille croyance chez les Arabes. (Histoire de la littérature de la langue arabe).
Mais Mohammad, grà¢ce à sa sagacité et son ingéniosité, et à l'aide de ce que nous allons raconter et dénombrer, a pu obtenir le leadership révolutionnaire et unificateur de son
temps, un mouvement dont le fondement fut une imitation de celui de la Perse.
Le Coran, une poésie en style persan
Ce que l'on a appelé le miracle de Mohammad fut son livre et ses paroles. Les paroles que l'on a compilées vingt ans après sa mort s'appellent le Coran (livre à lire). Nous savons que pour
accepter une nouvelle science ou une nouvelle théorie, les savants exigent des raisonnements et des arguments, mais les masses populaires sont dépourvues de fondements intellectuels élevés, quand
elles doivent passer leur temps à travailler et exercer un métier et que, par conséquent, il ne leur reste pas suffisamment de temps pour se consacrer aux études approfondies. Elles
attendent donc un miracle de chaque prophète et, même en l'absence de ce dernier, en s'attachant à sa tombe ou à ses souvenirs, elles pensent y trouver un remède miraculeux. Donc, un
prophète sage et perspicace doit avant tout produire un miracle. Et comme nous le savons, le miracle de Mohammad est son livre, qui est connu comme une parole révélée, nommée le Coran. Les
paroles de Mohammad, c'est -à - dire le Coran, surtout les versets de la Mecque, sont accomplies d'une méthode et d'un style qui furent sans précédent dans l'histoire de la poésie arabe et la
rhétorique des Arabes.
A cette époque, il y avait de l'élégie, le sonnet, et le quatrain .. dont le rythme métrique fut identique. Mais la poésie persane fut, ainsi que l'on peut le constater dans les Gasses de
Zorastre, sans rimes, tout en étant très belle, par exemple à l'image des poèmes modernes d'aujourd'hui. Les poèmes persans d'avant l'islam furent soit des khosrawani, soit des chansons ou
des paroles comme dans la poésie moderne, ils n'étaient ni entièrement en prose ni complètement en vers.
Le prophète d'islam a profité de ce style de poésie persan, surtout des poésies religieuses, pour élaborer la nouvelle religion. L'on trouve même quelques versets du Coran qui sont la traduction
arabe de l'Avesta.
Certains versets du Coran sont la traduction des Gattas de l'Avesta.
Outre un bon nombre de symboles et de caractères coraniques qui se rencontrent dans l'ancien rite persan, nous trouvons également dans le Coran la traduction de certains Gasses de l'Avesta
" Lorsqu'au début de l'univers, tu nous as créés, et soufflé de ta nature pour nous offrir la raison, lorsque tu nous as inspiré de la vie." (l'Avesta).
="la sourate 15 - le verset 29" (le Coran) .
"Quelle est la punition de celui qui rend maître le menteur impur?" (l'Avesta)=" la Sourate 9 - le Verset 31" (le Coran) Quel est la sanction de ce malveillant qui ne gagne sa vie qu'en blessant
les agriculteurs honnêtes et les animaux ? " (l'Avesta) .
="la Sourate 9 - le Verset 34".
De plus, un des cinq piliers de l'islam, consistant en cinq prières journalières à des périodes précises de la journée, est une pratique imitée de Zorastre...
L'image employée de Dieu comme étant la Lumière est également reprise des idées de Zorastre..
LES SECRETS DE L'ISLAM !
L'instituteur du prophète d'islam ?! ou Gabriel !?
Mon ami qui n'a jamais vu école ni écriture
est, d'un clin d'oeil, devenu le maître des maîtres (HAFEZ)
Il faut voir si le prophète d'islam a découvert le talent poétique de la poésie persane du jour au lendemain ou si, comme le témoigne l'histoire de l'islam, et comme cela était
confirmé par les savants des trois groupes pré-cités, il y est parvenu en veillant dans la grotte de Harà¢.
L'on sait parfaitement que Mohammad passait beaucoup de nuits dans la solitude, dans la montagne, et qu'en rentrant un matin, il était fiévreux et dut rester alité pendant
plusieurs jours... à son lever, il fit sa première énonciation poétique. (SOURATE 74).
Mais quels sont les secrets non dits de Mohammad dans le mont ? Avant tout, il est à souligner que je ne suis pas opposé à l'Irfà¢n, la concentration et le
recueillement, et au fait d'accéder à l'impossible à l'aide d'un esprit pur. Bien au contraire, moi-même et ma famille, étions et sommes depuis longtemps amoureux de l'Irfà¢n et y
croyons. Mais pour chaque effet, il existe une cause et chaque connaissance exige un précepteur ; Chaque Mollawi, aurait un Shams de Tabriz. L'on sait que Mollawi fut pendant des années le juge
suprême de Ghouniéh CONYA et n'avait jamais fait des poèmes, et n'avait vécu aucun état spirituel émané de l'Irfà¢n, jusqu'à ce qu'il ait fait la connaissance d'un vieux dépenaillé nommé
Shams de Tabriz ; et c'est ce dernier qui suscita une évolution dans l'esprit et l'à¢me de Mollawi. Celui-ci commenà§a à faire de la poésie dés l'à¢ge de trente cinq ans et créa l'océan
poétique précieux que l'on connaît. Ses poèmes sont comme une fontaine, dont la source devient dorénavant fertile, cela sans Shams même.
Mais qui fut le Shams de Mohammad, devenu lui-même le Shams de millions de gens ?
Un Persan, que les historiens appellent sous des noms divers, mais dont nous préférons Rouzbéhan.
A la suite de longs événements, il devient l'esclave d'un Arabe, se trouva à la Mecque et fit connaissance avec Mohammad.
Rouzbahan était un érudit et un savant qui connaissait bien toutes les religions persanes, et les avait servi. Pendant un certain temps il fut zoroastrien et mage (Chef
religieux de Zorastre), puis s'est libéré du foyer sacré du zoroastrisme et s'est converti au manichéisme et au mazdéisme.
Après le massacre des mazdéistes en Iran, lui, qui était l'un des leaders intellectuels de cette religion, fuit l'Iran et se réfugia à l'Eglise. Il se rendit ensuite
à Damas ou en Irak, et fut victime de guerre et prisonnier, par la ruse d'un juif ou d'un Arabe. A cette époque les prisonniers de guerre n'étaient que des esclaves. Il fut vendu dans un
des marchés d'esclaves, jusqu'à se retrouver à la Mecque.
Au marché de la Mecque, Rouzbahan fut l'un des esclaves les plus chers. Sa tà¢che ne consistait pas à exercer des activités physiques mais à écrire, traduire et
enseigner. C'est au cours de ces enseignements qu'il entre en contact avec Mohammad.
Rouzbahan connaît parfaitement la conjoncture politique de son temps. Il sait qu'en Iran, à la suite des massacres internes, le fondement du pouvoir impérial est
fragilisé. Il se rend compte que les Arabes s'affaiblissent mutuellement, en se querellant par des rivalités tribales, dans le but d'obtenir la gestion de la Kaaba et de la position des idoles.
Rouzbahan pressent alors que si quelques éclairés sages et riches énonà§aient, en s'appuyant sur le soutien des vieux, un nouveau message, ils trouveraient l'écho.
Rouzbahan avait gardé des relations avec le chef de l'Eglise de Damas, Bahira, et son représentant à la Mecque, Nofel. Bahira avait, depuis bien avant, présagé la
prophétie de Mohammad, quand il l'avait connu.
D'autre part, Nofel, qui est de la famille de Khadijéh, première femme de Mohammad, était très vieux et sur ses derniers jours. Il avait donc depuis quelque temps reà§u de
Damas l'ordre de présenter un suppléant.
Pendant nombre de voyages que Mohammad avait effectués à Damas, Bahira avait discuté avec lui, et vu dans cet homme la personne la plus convenable qui soit pour remplacer
Nofel, et la plus savante pour le représenter à la Mecque. Il l'avait dit même à d'autres membres de la Quoriche :
" Mohammad allait à Damas en s'accompagnant d'Aboutaléb et de la caravane de Quoriche pour faire du commerce. La caravane est arrivée à Bosrà¢i de Damas et y
rencontra un prêtre nommé Bahira. Ce dernier était un prêtre savant qui était constamment au couvent, o๠l'on apprenait tout son savoir à propos d'un livre... Bohira interrogea le Prophète
(Mohammad) sur certaines choses... le Prophète lui donna des réponses, toutes conformes aux caractères que Bohira avait pressentis... Bohira dit à Aboutaléb : Amène-le (Mohammad), chez lui,
et méfie-toi de l'attitude des Juifs à son égard, car s'ils l'aperçoivent, et qu'ils savent ce que j'ai su de lui, ils le léseraient, car il a un grand avenir ; amène-le chez lui le plus
tôt possible." (l'histoire de Tabarie. Page 83)
Après cela, Bohira recommanda à ses proches de bien respecter Mohammad et de l'instruire. Dans la rivalité acharnée qui existait à l'époque entre les religions
monothéistes du judaà¯sme et du christianisme, les Chrétiens essayaient de l'emporter sur les autres.
Au retour de son premier voyage à Damas, et à la suite de la recommandation de Bohira, Nofel qui était l'un des grands chefs chrétiens de la péninsule arabe et qui
avait Kadijeh pour nièce, fit des efforts pour que la responsabilité de la caravane commerciale de Khadijeh soit confiée à Mohammad, et Khadijeh agit ainsi. De cette faà§on, Mohammad eut,
plus souvent qu'avant l'occasion de voyager à Damas, dans le but de contacter Bohira directement.
Puisque le déclenchement du mouvement de Mohammad était impossible sans soutien financier et puisqu'il avait fait preuve d'honnêteté et de droiture à l'égard de Khadijeh,
et suite à la proposition de l'oncle de Khadijeh, Mohammad alors à¢gé de 25 ans, se maria avec elle, qui était alors à¢gée d'une quarantaine d'années.
Lorsque Mohammad énonà§a son premier message, pour Khadijeh, celle-ci s'en étonna.
Khadijeh s'adressa alors ainsi à Mohammad : "Où étais-tu, j'ai dépêché mes envoyés à ta recherche ? Ils sont partis vers la Mecque , et sont revenus."
Mohammad dit : Je fais de la poésie ou suis au bord de devenir " madjnon".
Khadijeh dit : Je te confie à Dieu car il ne te fait pas cela. (L'histoire de Tabarie . page 849)
C'est à ce moment là que Mohammad révéla à Khadijeh qu'il était élu par la prophétie, et lui lit la sourate "Ya Ayoh al Modasser". Khadijeh, qui avait plus de
55 ans, était très étonnée. Elle prit la main de Mohammad et l'amena chez son oncle, Vraghat Ibn Nofel. Ce dernier confirma alors à Khadijeh la prophétie de Mohammad. Il dit :
" Je jure à Dieu, dont ma vie dépend de la volonté, que tu es le Prophète de cette communauté [•mate]... L'on te refusera, te vexera et te chassera de chez eux , et on
te fera la guerre , et si je suis vivant, j'aiderai Dieu." (l'histoire de Tabarie - page 850)
Une fois que Varagheh eut confirmé Mohammad et lui eut rappelé les dangers à venir, Khadijeh, la plus riche des femmes de La Mecque, fut la première personne à
prendre la défense de son mari. Parmi les chefs chrétiens qui ont soutenu Mohammad et lui firent une propagande favorable, l'on peut citer Amro Ibn Nofeil.
Concernant le personnage, la situation et la capacité du prophète d'islam pour la prophétie, il faut savoir qu'il avait tout ce qu'il fallait en vue de cette destinée :
- Sur le plan tribal, il était issu des Quoriche, la plus haute des tribus arabes, d'autant qu'elle gérait la Kaaba.
- Du point de vue familial, tous ses ancêtres furent les responsables et les portiers de la Kaaba.
- Sur le plan financier, il fut, à la suite de son mariage avec Khadijeh, l'un des hommes les plus riches de son temps.
- Concernant la sagacité et l'ingéniosité, il possédait le plus jeune esprit révolutionnaire de tous les membres de sa tribu.
-Du point de vue de sa personnalité et son apparence, c'est un homme de bonne stature, éloquent et populaire.
En tout cas, derrière les soutiens, les instructions et les investigations, le rôle principal appartenait à Salman Parsi (Salman de Perse).
C'est pour cette raison que les premiers poèmes de Mohammad sont faits en style persan. Bien que les savants du premier groupe pré-cité déclarent dans l'histoire que les
paroles de Mohammad ne sont pas dues au fait qu'il aurait été un poète, nous avons toutefois vu, dans les pages précédentes, que Mohammad lui-même dit, comme première parole à Khedijeh,
qu'il était devenu poète ou madjnon.
Un autre point important consiste à préciser que l'épanouissement littéraire et poétique des Arabes coà¯ncide avec cette période de l'obscurantisme pendant laquelle l'on
croyait que tout poète a un "diable qui lui dicte des poésies". Mais dans le langage de Mohammad, ce porteur de chants s'appelle Gabriel, mot hébraà¯que signifiant l'"envoyé de Dieu". La question
qui se pose est de savoir comment il est possible que Dieu envoie un envoyé pour son envoyé, c'est-à -dire un prophète pour son prophète ? Pour éclairer les esprits, nous citerons un verset du
Coran, énoncé à la suite d'innombrables rumeurs populaires, et dont le contenu est le suivant :
" Nous savons bien que l'on dit, qu'un être humain, dont la langue est persane, instruit Mohammad. "(La sourate 16, le verset 103)
Une autre citation de Mohammad, est connue de tout le monde :
"Si Abouzar savait ce que sait Salman (Rouzbahan persan) il deviendrait renégat."
Après des siècles, cette parole pourrait être crédible, d'autant que de jadis à nos jours, il y eurent beaucoup de croyants et fidèles qui, en raison de leur étroitesse
d'esprit, ne pouvaient pas entendre les secrets non dits. Combien d'Abouzar ont donné leur vie, et leur bien, pour de telles pensées, alors que leurs leaders s'en prévalent. Et cette parole de
Mohammad, se rapportant à la compréhension d'Abouzar et de Salman, peut être l'éternel témoignage de l'histoire, et la meilleure preuve générale de nos propos pour ceux qui ne peuvent
entendre la vérité.
L'on ne sait pas exactement à partir de quand l'on a nommé Rouzbahan, Salman de Perse, mais ce que l'on peut constater, c'est qu'il n'y a pas de grande différence entre
Salman et musulman [(mossalman)]. Cela est chargé de sens. Islam, musulman et Slaman proviennent tous de la même origine. Ce n'est donc pas sans raisons que dès que le mouvement de Mohammad
s'entame et prend force, la première chose qu'il accomplit, c'est d'acheter Salman (Rouzbahan de Perse) à son maître , à un prix astronomique incroyable!
" Salman fut racheté au prix de trois cent soixante arbrisseaux de palmier et quarante oughiyés (ancienne mesure, équivalent à 7 mésghals ou 35 gramme) d'or, et pour
payer ce prix, ses condisciples ont participé."
Et c'est ainsi que commencent les poèmes de Mohammad, et ils n'ont aucune ressemblance avec l'élégie, le sonnet, ou le quatrain ...
Les mots sont beaux, magiques, et expriment en petit nombre de grands messages, de telle sorte que beaucoup de personnages importants des Quoriche se convertissent à
l'islam, rien qu'en entendant quelques mots de Mohammad. Les paroles de Mohammad deviennent ainsi le miracle de sa prophétie !! La raison principale de ce phénomène, et du fait que l'on ne trouve
plus aucun témoignage de la poésie et des poèmes persans d'avant l'islam, est que les musulmans, lors de leur invasion en Iran, y commettant des massacres ou y faisant des rescapés leurs
esclaves, détruisirent également les bibliothèques en les incendiant, afin que personne ne puisse se rendre compte des similitudes entre les poèmes de l'Islam et ceux de la Perse.
De cette faà§on, puisque la parole de Mohammad fut différente de ce qui existait pendant la période de l'obscurantisme, elle fut considérée comme un miracle.
Mohammad donna à son livre un nom différent de ceux que les Arabes donnaient à leurs paroles, il appela tout son livre " le Coran " , alors que l'Arabe appelait
l'ensemble de son livre " la Divan ", et il nomma " la sourate " une partie de son livre, tandis que les Arabes utilisaient le mot " Ghasidéh "(l'élégie, l'ode). De même, il appela " Aà¯éh "
(verset) une partie du sourate alors que les Arabes parlaient de la " Béà¯te " (distique). Il mit enfin une distance à la fin de chaque verset, comme pour des rimes." (Al Etghan -Page 180)
Les Djinns (démons) rejoignent le prophète d'islam
- Un jour qu'Omar Ibn Khatà¢b (deuxième successeur de Mohammad après Abou Bakr) était assis dans la mosquée du prophète de l'Islam, un Arabe entra et commenà§a à chercher
Omar ; quand ce dernier le vit, il dit : Cet homme (l'Arabe) est toujours paà¯en et pendant la période de l'obscurantisme, c était un " prêtre des Babyloniens."
L'Arabe salua Omar et s'assit. Omar lui dit : "T'es-tu converti à l' islam?"
L'Arabe dit : " Oui ".
Omar dit : " Dis-nous quelle était la nouvelle la plus surprenante que ton diable t'ai apportée avant l'islam ?"
L'Arabe répondit : " Mon diable est venu un mois ou un an avant l'islam et a dit : Tu ne vois pas comment l'affaire des Djinistes a évolué ? "
- Djobir Ibn Motà¢ém disait : En " Bavané " l'on était assis près d'une idole, et cela, un mois avant la révélation du prophète de Dieu ; on avait sacrifié un chameau, lorsque
quelqu'un cria : " Ecoutez la surprise : l'illumination de la révélation est envoyée. L'on nous lance des météorites, et cela, à cause d'un prophète qui viendra à la Mecque et qui
s'appelle Ahmad ; le lieu de son immigration est la Médine."(le livre d'histoire de Tabari).
Il est à noter que le mot " madjnon" vient de "djinn"(démon) et signifie " atteint par le djinn " (atteint par le démon), et non pas fou, car l'équivalent de " fou " en
langue arabe est " Mahboule " et non " Madjnon ".
Pendant la période de l'obscurantisme, les riches et l'élite arabes, qui constituaient la classe supérieure, se répartissaient en quatre catégories :
1- Les chefs et les leaders de chaque tribu : ceux-ci étaient supérieurs aux autres par le fait qu'ils détenai